lundi 30 mars 2015

Clap along If you feel like a room without a roof

J'ai passé un superbe week-end. Les hommes normaux courent toujours d autres lièvres. Dure réalité. Je suis malade. Amen.

dimanche 22 mars 2015

We just need somebody to lean on...

Je suis fatiguée de penser à lui, de taire ce que j'ai envie de dire. 
Je ne sais pas sur quel pied danser. En cet instant, j'aimerais qu'il me blesse, qu'il me brise. 
Je suis trop têtue pour tourner les talons si facilement. 
Je ne comprends "the easy way". 
J'ai d'autres choses à penser. 
J'ai le temps. 

Cela dit, je ne suis pas patiente. 
Je vais apprendre parce que dans tous les cas: 
Mon esprit l'a gravé trop profondément pour le faire disparaître en si peu de temps
On ne sait jamais, il pourrait changer d'avis. 

Je n'ose même pas faire référence à tout ce qui a traversé mon esprit.
Trop naïf, romantique, very Ted Mosby. 


Hey !
Have you met Ted? 

vendredi 20 mars 2015

Our place in This ?

Ce matin, samedi, j'écoute des musiciens norvégiens et je vais à la piscine. Hier, j'ai abusé. Sur le ton de l'humour mais abusé tout de même. Parfois, je ne sais pas comment gérer correctement le juste milieu entre ce qu'il me donne et ce dont j'ai soif. Difficile d'accepter cet état de choses. Cela dit, j'ai promis que je pouvais le faire et que je le ferai.
Plus facile à dire qu'à faire. La vertu s acquiert par la pratique, ais je lui quelque part. C est en pratiquant la cithare qu'on devient cithariste, en faisant des actes courageux qu' on devient courageux, en faisant des actes modérés qu'on devient modéré. Merci Aristote pour cette leçon de choses samedi matin. Je trouve que je ne m en sors pas trop mal. Pas toujours parfaitement bien mais pas trop mal. Il suffit de continuer ainsi.
Il doit avoir peur de moi. Je comprends tout à fait.

Jugaad..

Je ne veux pas de canard.

dimanche 15 mars 2015

#CML

Je vais me simplifier la vie. Cesser de vouloir tout analyser et tout contrôler. Je vais commencer à apprécier ce qui arrive à sa juste valeur. Chaque événement est une opportunité à saisir, une chance de découvrir et d'apprendre quelque chose de nouveau. Il fait beau et bon. 

On ne devrait jamais se priver de ce qui nous fait du bien
Tant que l'on garde l'objectif que l'on veut atteindre à l'esprit et qu'on tend vers lui, alors on peut faire ce qu'on veut. 

Les dimanches sont sans limite pour les audacieux. 

Ce matin, j'ai fait des grenouilles en origami pour mon stage en grande section. 
Je suis fière du résultat. Séance de maths du tonnerre en perspective. 

samedi 14 mars 2015

Amicalement vôtre...

Ce matin, je me suis éveillée avec un poids sur le coeur. Avec une blessure ouverte, désagréable, indésirable. J'ai juste eu envie de crier "Merde!" et toutes les autres insanités qui pouvaient me venir à l'esprit. Ce matin, j'ai un sentiment de vide, de solitude. J'ai une boule dans la gorge mais je n'arrive pas à me résoudre à laisser la pression s'échapper. 

Etre raisonnable et faire ce qui le plus logique. Je fais un viscéral rejet de ces termes, de ces sensations. Je hais sentir la limite, l'impossible, la fin du rêve et de l'imagination. Je hais ne pas comprendre, ne pas vouloir comprendre. 

Bref, sale matinée en perspective. Réunion, Boulot et Absence criante au creux du ventre. 
J'en reviens toujours au constat que je ferais mieux de me taire à peu près toutes les fois où je ressens l'envie de dire quelque chose de personnel, quelque chose qui me tient à coeur (au sens propre comme au sens figuré), quelque chose que je voulais taire au premier abord. 

Bah, voilà. J'ai encore raté une occasion de me taire. Le semaine dernière comme hier. 

Tout ça me fait penser à Zazie...
" J'écris sur ce que j'endure les petites morsures, les blessures. J'écris ma peine, mon manque d'amour. J'écris du coeur mais c'est toujours sur ce que je n'ai pas pu dire, pas su vivre, pas su retenir. [...] J'écris envers et contre tous, c'est toujours l'enfer qui me pousse à jeter l'encre sur le papier, la faute sur ceux qui m'ont laissé. Ecrire, c'est toujours revenir à ceux qui nous ont fait partir. On écrit pas qu'on manque de rien, qu'on est heureux, que tout va bien..."

Il me manque. Et forcément. Je lui ai dit. 
Reviens quand tu auras 27 piges Gamine! 
C'est ce que j'aurais du me dire avant d'ouvrir la bouche. 
Sinon, le concert, c'est chouette. 
Certaines personnes ont trouvé étonnant de voir sortir ma voix de mon corps parce que j'ai l'air "jeune et innocente". Bonne Blague. Les garçons ont bien ri. Jeune, ils sont d'accord. Innocente, par contre... 

jeudi 12 mars 2015

Where Did I go wrong ?

Un mal-être dont je n'aurais pas conscience.. voilà la théorie de R. C'est ce qui expliquerait mon manque de retenue de l'autre soir. Tout a débordé. Comment quelque chose de ce genre peut vivre à l'intérieur de moi sans que j en ai même conscience? Je me targue de me connaître si bien.. suis-je si perdue que j'en perds un regard affûté sur ma propre personne?

Je me suis sentie en sécurité entre ses bras. Pour la première fois depuis des mois, je me suis sentie protégée. Pour moi, il n'y avait pas d'ambiguïté, juste la conscience furtive d'un vide immense en moi. Je ne lui ai aucunement demandé de s'y jeter..

samedi 7 mars 2015

What a shame. What a path... What ?!

Je n'ai pas pris le temps d'écrire parce que je ne sais pas trop comment exprimer ce qui se passe, ce qui s'est passé. Il y a deux phrases et les vannes se sont ouvertes. Je n'avais pas été dans un été comme celui-ci depuis un bout de temps, sans savoir pourquoi ou du moins pas complètement. 

L’abcès est crevé. J'ai tout dit, tout avoué alors que je voulais me taire. J'ai voulu faire bonne figure mais impossible, mes yeux ont parlé pour moi. Et maintenant, je ne sais pas quoi faire. 

Je ne sais pas quoi faire.  
Je ne sais même pas si cela vaut la peine d'en parler, d'aborder le sujet. Mes objectifs restent les mêmes. 
Je dois juste prendre de la distance. Pour mon propre bien. 

What the hell !

Sacré soirée. Sacrée Nuit. 

Terrifiant. Incompréhensible. Sans ambiguïté. 
Mort dans l'oeuf. A faire tomber dans les oubliettes. 
The show must go on. 

jeudi 5 mars 2015

Wait 'til you're announced...

I just watched a movie that was quite moving. Some lovestory. The kind of movies girls usually like to watch. I loved it. Romance, Complicated relationships, waiting, fear, the kiss that never comes, the happy ending.. These are all the stuff that made me love Love and wait for it so unpatiently. I'm not sure these movies give us the best image of what we should be expecting because it is never as it seems. Never does it look as perfect as in these romances. But in the real life, it seems authentic. 

The movie just made me think a little bit about my life and my relationships and love. 
I've been talking a lot with R. who is quite romantic and old-fashionned about love and he pointed out for me something I already knew and have already written there. I'm looking for the right path right now, trying to create a new balance in my life. I've been smiling and being very happy, this is right. But I've been feeling alone and frustrated and so many other things. 

I lose control on my eating habbits sometimes, I talk too much, I have FOMO [fear of missing out] and I hold on every little peace of stability and security I can get. I've stamina but I don't know what to do with it sometimes. I would like to take my life in my hand and make it go the way I want to go and sometimes I wonder if I'm just not made for a very stable and controlled life. 

Lately, I've been struggling with some emotional issues and I don't really know how to handle them. Any person who actually read my articles would know about that. I've got a friend I really appreciate and I feel like somehow there is or could be something more than what we actually have. And it scares me because I am perfectly aware of the fact that I'm not ready to engage in a serious relationship. I wish I could but it's not how it is. Moreover, I don't want to risk hurting him anyhow or hurt myself in the process. So, I am waiting and hoping I'm making the right choice. Waiting will give me the time to figure out how I feel about my friend and maybe how he feels about me. 
I don't want to listen to other's babbling about it because none of them knows what is in my head. I don't feel trustworthy yet. I don't feel worthy of him at all, to tell the truth. 

Anyway, I will listen to R. for once and try to keep the distance a little bit harder than I am. To figure some things out like do I miss him, does he miss me? Will he ask for some news? Will he wish to spend time with me? 
Lots of mysteries. 

I don't want to rush into anything stupid. 
If you know him. Don't tell him. 

Oh, the movie btw is called "Love, Rosie"

mercredi 4 mars 2015

Combien de mots dans la phrase qu' on se jette à la figure? Combien de fleurs dans le vase pour refermer la blessure? Combien de guerres inutiles faut-il encore déclarer.... [Zazie parle à mon âme ce matin]

mardi 3 mars 2015

Chasseur de Belette, toutes voiles dehors!



Aujourd'hui, la vie reprend. 
Il faut que je me remette à écrire de la poésie, de la musique. Un jour viendra où on attendra que j'écrive à nouveau des paroles et alors il me faudra de l'inspiration. Qu'arrivera-t-il si je n'ai rien à écrire? 
J'ai toujours été habituée à écrire, depuis que j'ai treize ou quatorze ans. Cela dit, j'ai toujours écrit lorsque j'étais malheureuse ou torturée. Il faut avouer que j'ai été pas mal de tout cela jusqu'à ce que je rencontre J. 
Alors, j'écrivais des pages et des pages tous les jours, les mots coulaient comme de l'eau, comme du sable entre mes doigts. Tout ça sur le papier. 
Je n'avais pas besoin de réfléchir à ce que j'écrivais. A cette époque, cela ressemblait un peu à de l'écriture spontanée. D'ailleurs, je crois que c'est toujours un peu ce que je fais. Je ne réfléchis pas vraiment à ce que je vais écrire, peut-être un quart de seconde avant de l'écrire tout au plus. J'aime bien ce style jeté sur le papier, sur le clavier. Je le trouve authentique et d'ailleurs, je capte alors plus directement le fil de mes pensées. Je me rends compte que parfois certaines des choses que j'écris doivent être un peu étranges, décousues ou capillotractées. Mais lire mes mots, c'est un peu comme être branché sur la radio de mon esprit. 

Aujourd'hui, j'ai découvert avec stupeur que mon blog a été consulté 40 fois le 2 Mars. Hier. Je me demande qui peut le lire parce qu'en vérité sur tous ces yeux, je n'en connais que quelques paires. 3 ou 4 tout au plus. Il en manque un certain nombre pour le coup. Parfois, je me demande ce que pensent les gens de ce que j'écris. Je m'interroge, est-ce des personnes que je connais, qui sont importantes pour moi, sur qui j'ai déjà écrit? Ou alors sont-ce des inconnus tombés par hasard sur mes tribulations en tapant "tribulations" sur Google? Je crois que j'aurais peur d'écrire si ouvertement si je savais. Alors peu importe. 
Dans le secret de mon cœur, j'espère presque que certaines personnes le lisent et qu'ils en pensent du bien. 

Je suis plutôt fière de moi aujourd'hui. M. Staps a écrit ce soir en demandant quand j'allais l'inviter. Il a beau être très beau garçon. Je ne veux pas de ça. Je lui ai dit qu'il attendait quelque chose qui n'arriverait pas. Alors, il a demandé si je m'étais enfin décidé à ne plus le revoir. Ce à quoi j'ai répondu avec une demi-vérité (pour ne pas dire un demi-mensonge): qu'il fallait que je me concentre sur les choses importantes, comme le concours. 
C'est tout à fait vrai mais ce n'est pas que cela. Déjà, je n'avais aucune envie de le revoir, ce qui est en soi une raison plus que suffisante. Et puis, je me suis lancée dans un défi d'envergure: m'abstenir pendant 6 mois. Cela a fait rire beaucoup C. et cela fait beaucoup rire W. Qu'ils rient. Je vais véritablement le faire. Rien que pour prouver à toutes les personnes que j'ai rencontré depuis ma séparation que cette image qu'ils ont de moi n'est pas qui je suis. Je vais le faire également parce que je me le dois à moi-même et parce que d'une certaine façon, j'ai envie de voir comment T. va réagir au fait qu'il peut avoir confiance en moi, pas seulement comme amie, mais aussi comme une femme [c'est un petit aveu que cela. Je n'assume pas.]

Non. Je me le dois. 
Je suis déjà passée par cette phase d'insécurité, d'instabilité, de creux émotionnel que j'essayais de combler comme je le pouvais en me nourrissant d'illusions. Oui, je suis passée par là et c'est une situation qui ne m'a guère convenue à l'époque. Elle m'a vidé de mon énergie, de ma joie de vivre, de mon estime de moi, de tant de choses essentielles pour être quelqu'un d'entier. Je ne suis plus cette adolescente en constante recherche d'elle-même. Je sais qui je suis, mieux, j'aime plutôt la personne que je suis. Je me respecte et je parviens à me regarder dans un miroir, à me dire que je suis cohérente, le dedans avec le dehors. Il ne :me reste plus qu'à me débarrasser de l'importance que je donne au regard de l'autre, à son avis, à son approbation. J'ai voulu si longtemps entrer dans le moule et convenir à toutes les personnes que je croisais que cela est devenu un automatisme qui a la vie dure. Je dois m'en défaire. Les autres me renvoient seulement ce qu'ils voient de moi, comme un miroir le ferait. Enfin, un miroir déformant mais tout de même. Si l'image qu'ils me renvoient ne me plait pas, c'est que je donne pas la bonne image de moi et qu'il me faut en changer, changement de comportement. 
Il suffit d'assumer que je suis responsable de toutes les images qu'on me renvoie, plus ou moins. Il faut naturellement prendre en compte que la psyché de mes interlocuteurs a son propre fonctionnement et qu'il y a une forme d'interprétation du moi vu. Cependant, si j'ai face à moi des personnes plus ou moins stables sur le plan psychologique alors elles ne vont pas m'inventer une image sortie d'un mauvais film à l'eau de rose ou d'un mauvais film de boules. 
Bref ! Je m'égare un peu ce soir. 
Cette journée n'était pas une très bonne journée. Je ne me suis sentie que l'ombre que moi-même. Je sais parfaitement pourquoi et cela ne me plait pas du tout. Ce n'est pas que ça n'allait pas bien, juste que j'ai fait acte de présence plus qu'autre chose. 

J'en suis à une semaine. Plus que 5 mois et trois semaines. Jusqu'au 25 Août. 
C'est une drôle d'aventure. On verra. J'aime bien les Herausforderungen. 

Je croise les doigts pour qu'il s'agisse d'un mariage. J'ai envie d'être un +1. 
Je n'aime qu'à moitié qu'il m'appelle P. Bien que nous soyons très complices, ce n'est pas forcément un compliment. 

J'ai l'impression d'avoir fait beaucoup trop de confessions ce soir. 
Ce n'est pas vraiment magnifaique ça, ma chérie. 

dimanche 1 mars 2015

Elastic Heart, Dressed in Black..

Bon, bon, bon.
Je fais une pause. 
T. était une mauvaise idée. Le pire, c'est qu'une part de moi le savait depuis le début. Je ne veux pas construire de relation avec lui. Hier, il est venu me voir en concert. Quand je l'ai présenté aux garçons du groupe, il y a eu un malaise incroyable. Et là, le sentiment diffus que j'avais au creux de l'estomac s'est confirmé et imposé comme une évidence. 
June, tu ne peux pas faire ça, tu ne veux pas ça.. Pas avec lui. 

Alors je lui ai dit. Je fais n'importe quoi et je l'assume. 
Il est rentré chez lui et j'espère qu'il ne sera pas trop fâché avec moi, pas trop déçu. 
Je m'en veux de n'avoir pas mieux su, pas su tout de suite, que ce n'était pas une bonne idée. 
J'aurais voulu éviter tout ça. 

Je traverse un passage à vide ces derniers temps. Tout semble plus difficile, plus pénible. 
J'ai l'impression de le dire et de l'écrire pour la 100 eme fois mais il faut que je change des choses. 
Que je cesse de m'éparpiller dans ma vie. 
Je sais où je veux aller. J'ai un objectif. Alors quelles sont les routes les plus directes pour atteindre cet objectif. 
Du pragmatisme. Voilà. 
Je me suis rendue compte à quel point j'ai écrit ces derniers temps. Beaucoup trop pour pouvoir dire que ça va bien. Je n'écris que lorsque je suis perturbée, partagée. Seulement lorsque je vais mal. 
Je ne sais pas si je vais mal. Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas bien. 
Si c'était le cas, j'oublierais jusqu'à l'existence de ce "blog". 

Je ressens. 
J'ai besoin de temps. 
J'ai besoin de sortir de ma vie pour mieux faire corps avec elle. 

Quelque chose d'intense dans les yeux.