mercredi 27 mai 2015

you know that I could use somebody... someone like you.

Café et Chocolat. Dossier d'instruction civique et morale. 
Café et Papa au téléphone.
Dossier de malheur. Je te finis, je t'envoie, je te présente et je te brûle.
Admissible. 

C'est rassurant et terrifiant. 
J'ai dit à mon padre que peu importe l'issue du concours, je ne voulais plus dépendre d'eux l'année prochaine. Je me débrouillerai et c'est tout. L'argent, le budget. Les grandes discussions du moment avec mon petit frère qui explose son budget chaque mois et qui estime cela normal: "Il faut bien vivre", dit-il. 
Petit merdeux, va !
Je fais le calcul terrible de ce que je coûte à mes parents chaque année depuis 6 ans: 7000 euros ni plus ni moins. 42000 euros depuis que j'ai commencé à étudier. C'est une coquette somme qu'ils auraient pu investir dans d'autres choses que dans le futur de leur fille aînée. Normal, d'après mon père, de soutenir ses enfants, d'assurer qu'ils aient accès aux études supérieurs si c'est ce à quoi ils aspirent. 
Mes parents sont encore un peu mes héros par moments. Je voudrais n'être pas moins extraordinaire qu'eux lorsque j'aurai moi-même des enfants. Tout cet amour, toute cette tolérance pour faire de nous des belles têtes bien remplies de beaux idéaux et d'un esprit critique. Si j'avais du attendre cela de l'école, je crois que je serais en mauvaise posture à l'heure actuelle. Et dire que bientôt, là sera mon métier. Je compte bien réussir à faire ce que mes professeurs n'ont pas réussi à faire avec moi et certainement tant d'autres. 
Faisons-les réfléchir ces enfants, donnons leur de la nourriture spirituelle. Apprenons leur qu'appeler un chat "un chat" c'est manquer d'imagination. Mettons-les dans des situations qui les obligent à sortir de leur zone de confort, qui les poussent à s'interroger, à douter, à proposer et à défendre leur idées. 
Pour nous-même, soyons passionnés et convaincus, pour faire honneur à cette tache incroyable qui nous incombe. 

#Dramaqueen!

Ce dossier me prend tellement le choux. 
Ma chambre a une odeur. C'est entêtant. 
J'ai un dossier à finir. 

Mon horoscope du jour:
" One distraction after another may interfere with your work today, Scorpio. Because you are such a can-do-person who is driven to succeed, you may be tempted to stop whatever you are doing and address each issue as it arises. However, you would be better off just making a note of what's going on, and putting it off for a better time. You have something important to accomplish  now, and that really shouldn't wait. No harm will be done if you stay focused on what you're doing as long as you deal with whatever complications come your way at a later time"

Même mon maudit horoscope à trois sous me dit de rester concentrée et de finir mon dossier. 
FAIS ATTENTION !

mardi 19 mai 2015

Bloody Pink Fluffy Unicorn on a Slippy Rainbow !


What the hell ? except the absolute abuse? 
I actually don't really know what I am supposed to think about all of this. Somehow, I don't even really care. Just wondering to which part of my self it belongs. Is it part of this old me, the reckless and stupid June, doing stuff without thinking too much about the consequences, the young and fearless June? Or is it the new one, the all grown-up June with a rational mind and a temperant behaviour? 
I wouldn't say that this whole stuff is near temperance because it is surely way beyond reasonable, logical or clever. Nope. It is bloody stupid and it may blow up just like that, in our faces. 

It is all about making choices and assuming them and also not caring too much about DTR or belonging to some freaky box. 
Do I care? 

This is a question that I keep on asking myself. Surely I do. Such a good friend goes with caring, it's almost mandatory. The rest? Perfectly clear I guess. I know. 
I just need to keep on feeling this way, keep on not getting emotionally involved.
If I play my part well. Then no problem. 
We will just keep on spending time together and do whatever we want to when we want to. 
And eventually each of us will go his own way? 

Let's be rational about that. No other issue. 

This is how this kind of things go. We are way too close for any girlfriend or boyfriend to feel secure in a relationship with any of us. And I mean it, even without the whole weirdo thingy thing. Spending time together like that, keeping in touch this often; that would drive any partner mad and jealous and many other things. 
So we will have to come back to our very beginnings at one point.
Or, our recklessness is going to tare us apart.
Or, we are going to end up together.

But, I don't really want to think about that. Because then I will need to talk about it and then that would surely be explosive somehow with me, June, official Drama queen and queen of the abuse at the same bloody time. ^^ 
Goes well but I'm gonna be abusive as always, being passionate and reckless feels quite good sometimes.

Something else to say? 
That was absolutely amazing and crazy. For me, that is for sure. 
I will surely crave for it and I am pretty sure he knows that already. 
I won't show it though or won't try to show it. 


vendredi 8 mai 2015

The only weapon you have...

J'ai passé les journées d'hier et d'avant-hier à ruminer, à tourner et retourner la situation parce qu'elle n'était pas claire. Quand les événements ne font pas sens pour nous, comment diable peut-on les laisser de côté ? 
Personnellement, je ne peux pas le faire.  Et pour moi, ce n'était pas clair. Au point que j'en suis devenue fâchée contre lui et tout ce qu'il me fait  subir indirectement. Il ne suffit pas de parler pendant des heures et de tourner autour du pot en espérant que cela devienne clair. Pour en parler, nous en avons parlé. Cela dit, dans les termes utilisés et choisis, le doute est resté entier. Et, lorsqu'on est attaché à quelqu'un sur le plan émotionnel, ne va-t-on se raccrocher à tout ce qu'il est possible pour se convaincre qu'il y a une possibilité ? quelque chose de plus à y voir? 
Hier, ma rancœur était trop forte. Je suis sortie boire une verre avec une amie et j'ai passé un très bon moment. Cela dit en rentrant j'étais ce qu'on appeler d'humeur orageuse. J'étais remontée à l'intérieur sans vraiment savoir pourquoi. Simplement parce que je me sentais dans le flou, forcée de faire des choix, de prendre des décisions qui n'étaient pas pour moi. Et pourquoi ? 
Parce que j'avais l'impression d'être au clair et devoir gérer son incertitude. 
Je me suis fâchée contre lui enfin.. Je lui ai fait comprendre qu'il fallait en discuter parce que cela me pesait. Cela s'est terminé en une discussion au téléphone à minuit. Cela a duré 20 minutes mais les 5 premières minutes ont suffi à désamorcer la situation. 
Je lui ai dit qu'il n'était pas au clair et que cela me mettait dans une situation désagréable que je ne pouvais pas gérer. Il a juste eu à répondre: Mais moi, je suis au clair. 
Et les liens qui manquaient pour que cela soit intelligible se sont faits. Il est au clair. Il n'a pas paru l'être par peur de me blesser ou de me perdre mais il est au clair. Pendant deux mois, je me suis raccrochée à des espoirs vains parce qu'il voulait y aller doucement et parce que j'ai joué la fille forte et en contrôle. 
Il y a des choses que je dois changer. 
C'est bien d'être passionnée et impulsive mais quand on ajoute à cela une grosse dose d'impatience... c'est fichtrement explosif. Ça rend fou. 

Bref, il m'a dit ça. Tout simplement. Et j'ai pleuré. Je n'avais pas pleuré encore depuis le bazar qu'on a commencé à mettre entre nous. Ce qui signifiait que ce n'était pas clair pour moi. J'ai la larme drôlement facile donc c'était sûr. Je m'étais d'ailleurs fait la remarque, que c'était étrange de n'avoir pas encore pleuré alors je pleure pour tout et n'importe quoi, tout le temps. (Bien que je n'ai pas pleuré des masses ces derniers temps). 
Il n'a jamais douté. Dire " Rationnellement, je devrais être avec une fille comme toi" ne voulait pas du tout dire " une partie de moi voudrait être avec toi", c'était simplement un constat, sorti d'une réflexion logique. Le pauvre ! Comment pouvait-il se douter que j'allais le prendre ainsi? Que j'allais me nourrir de ses réflexions pour empirer l'état de mon émotionnel par rapport à lui ? Il ne pouvait pas. S'il avait su, je crois qu'il aurait réfléchi bien davantage à ces propos. 

Je m'en veux de lui avoir fait subir tout ça, de lui avoir donné une image de moi si négative, celle d'une hystérique, celle d'une personne que je pense ne pas être. Le doute nous met dans des positions délicates tout de même.
Désormais, que dire de mon ressenti? Je suis apaisée, c'est certain parce que je sais comment regarder ce lien qui nous unit. Il n'y a qu'un point de vue, qu'une seule possibilité et ce n'est pas une difficulté de l'accepter. Je tiens à lui en tant qu'ami en premier lieu puisque c'est ce qu'il est: un ami très intéressant et intelligent avec qui j'éprouve beaucoup de plaisir à discuter et à passer du temps. A partir de ce constat, que faire de mon ressenti? Accepter que les relations hommes-femmes ne sont pas toujours faciles, que parfois on ne sait que faire d'un lien qui semble plus fort que prévu ?  Je vais certainement avoir besoin d'un petit peu de temps pour que tout cela s'estompe mais je ne suis pas têtue sur des détails comme cela. Je trouve cela irrespectueux de s'acharner à vouloir se faire "aimer" de quelqu'un alors qu'on sait que cela n'arrivera pas. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. 

Je suis étonnée qu'il veuille encore être mon ami. Vraiment un chic type. 
C'est marrant. Je repense à ce que C. m'a dit vendredi soir alors qu'on était enfermé dans la salle de bain. Il me faisait son grand discours sur le temps qu'il faut laisser aux gens pour qu'ils se réveillent. C'est des bêtises tout ça. Il faut que ça fonctionne quand on le sent, pas qu'on se languisse pendant des années en espérant qu'une personne tournera les yeux vers nous. Il s'agit de lui ouvrir les yeux du mieux qu'on peut. Si cela n'arrive pas, alors c'est que cela ne devait pas arriver tout simplement. Qu'on n'est pas la "bonne personne", que ce n'est pas le bon moment. L'émotion, ça ne se réfléchit pas, ça ne se rationalise pas. Vouloir raisonner avec les sentiments, c'est tuer la spontanéité de l'émotion, c'est la dénaturer. On se sent comme on se sent parce qu'on doit se sentir ainsi à ce moment. L'esprit est comme le corps, d'après moi, il a ses besoins et ses envies. Parfois on voit clairement où il veut nous mener et pourquoi. D'autres fois, on avance dans le noir et on se cogne à un mur avant de se rendre compte qu'on avait juste fermé les yeux. 
C'est sur les faits qu'on raisonne, sur ce qu'on fait de nos sentiments, sur la façon dont on essaie de concrétiser l'abstraction qu'est l'émotion. On peut déduire de façon cartésienne des conséquences d'une action guidée par nos émotions. Oui. voilà ce que je pense. 

Chacun devrait prendre le temps de se regarder parfois et d'analyser, avec un filtre dénué d'affect, les décisions prises chaque jour. J'ai la conviction que cela peut nous aider à agir de façon plus aguerrie par la suite. 

Je me rends compte que j'ai écrit de longues phrases bien pompeuses. J'espère qu'elles sont compréhensibles. 

lundi 4 mai 2015

... Non lagrimar pui...

Il faut que je cesse d'en discuter, que je cesse d'y penser et ce surtout le soir. Quand cela arrive que je suis toujours dans un sale état le matin revenu. Mais vraiment de très méchante humeur. Je déteste aller me coucher avec des situations négatives en tête, lorsque je n'ai pas le temps de "processer" avant mon sommeil.
Je me suis crée une case "cela n'existe pas" enfin dans la vie réelle parce qu'il est évident que je ne peux pas volontairement faire disparaître ce qui me dérange ou me blesse d'un coup de baguette magique. Je ne sais pas exactement comment je vais rendre cela possible: ne pas faire exister ce que je ressens. 
Couper la poire en deux entre ce qui relève de notre amitié et ce qui relève du reste. Notre discussion d'hier était si difficile et tellement surréaliste. L'entendre me dire : "à ce moment-là, je me suis dit : c'est une meuf comme ça que je veux" et ensuite, c'est tellement rationnel mais pas émotionnel. 
Quand je l'entends me parler comme ça, je ne sais pas si je dois lui dire de se taire ou attendre une vie entière en espérant qu'il se réveille un matin avec cet émotionnel qui manque si cruellement. 
He is a bloody evidence to me. 

Un sentiment tranquille et serein de certitude. 
Je dois le faire disparaître maintenant. 
Parce que je l'ai dit. 
J'ai dit que je pouvais le faire, alors je dois le faire.
Je n'ai simplement pas envie. 

Aujourd'hui, je prends rendez-vous pour mon nouveau tatouage. 
Pas question d'attendre un jour de plus. 

Pour ce qui est de lui, il s'agit d'agir désormais et surtout, surtout d'arrêter d'y penser. 
Heureux les simples d'esprit. 

dimanche 3 mai 2015

L'instant nous fait toucher l'éternité.

Week-end intéressant. Week-end terrifiant. 
Je ne sais pas vraiment par où commencer. Il a dit quelque chose d'assez déroutant hier. Je refuse d'ailleurs même d'y trop penser. Il n'a même pas conscience de la portée que cela peut avoir sur moi. 
Je me sens comme je me sentais il y a trois ans et demi. Cette assurance froide dans le coeur. Lorsqu'on sait et que peu importe ce que l'on se dit à soi, ce qu'on dit aux autres, peu importe les techniques que l'on met au point pour oublier où l'on se trouve. On y est. 

La conclusion est que je dois m'écouter d'avantage et cesser de tenter de fuir ce que je ne peux pas fuir. 
Il parait que "le ressenti" appartient au domaine des femmes. Les hommes seraient plus rationnels, plus logiques, plus pragmatiques? 
Je n'en suis pas certaine. Je pense qu'homme ou femme, certaines choses dépassent le domaine de l'entendement et certaines situations mettent notre logique à mal. C'est ainsi. 
Et alors que faire dans ces cas-là? Doit-on se tourner vers l'immobilisme sous prétexte que la raison n'est d'aucun secours? 

"Le coeur a ses raisons que la raison ignore" 

L'évidence est parfois criante. Parfois on a beau cherché la logique et les raisons qui sous-tendent nos sentiments, la raison peut-elle vraiment tout rendre intelligible? 

M. m'a dit : "Tiens les 6 mois. Il est lent à la détente. Si tu tiens les six mois, alors cela aura de la valeur à ses yeux. Tu auras déjà fait un pas vers lui."

Je ne sais pas exactement de combien de temps je vais avoir besoin pour me "débarrasser" de mon ressenti. Je pensais l'avoir fait mais non. Je m'en fiche. Ce n'est pas grave.

vendredi 1 mai 2015

Appeler un chat un chat, c'est manquer d'imagination...

Tourbillon positif. 

De l'énergie, de la joie, de l'espoir. 
Je vois clairement mon chemin en ce moment, je me sens animée d'un entrain fou. J'ai envie de bouger ma vie, d'en prendre le contrôle et d'assumer les choix que je fais. Même pour des choses anodines. Quand je décide de quelque chose, je marche droit et je tiens bon malgré toutes les distractions qui pourraient se trouver sur mon chemin. Je suis fière que cela. 
Fière de m'être remise à courir. D'avoir couru 15 km avec C. ce matin. 
Fière de prendre positivement les changements et les tournants de ma vie. 
Plus satisfaite de mon travail durant les épreuves écrites du concours. 
Je suis pleine d'espoir et j'ai la folie de croire que cette fois, c'est la bonne. Cette fois, je vais aux oraux et en septembre, je serai enseignante. J'ai hâte. Je me sens prête, je n'attends que cela. 
Je veux montrer ce que je vaux, nourrir ma pratique de mes expériences passées et apprendre encore et encore. 

Il pleut. C'est merveilleux, Je t'aime. 
Je ne me sens pas en manque d'hommes. Parce que je ne veux pas tous les hommes. 
Malgré moi, je vibre encore cela dit. D'une façon étrange et inexplicable. 
Comme une amicale passion. 

Dans la case J'm'en fous. 
Voilà ce que j'en fais. 

"Pendant que nous parlons, 
 Le temps jaloux a fui,
 Cueille l'aujourd'hui
 Sans te fier à demain"

Ces vers signifient pour trop de monde qu'il s'agit de vivre au jour et qu'il s'agit-là d'une invitation à se comporter comme si demain n'existait pas. Je ne suis pas d'accord. Pour moi, cela signifie qu'on ne sait pas de quoi demain est fait et que c'est pour cette raison qu'il faut apprécier l'instant présent dans tous ses probables: Prendre plaisir à sentir le vent sur sa peau, sourire à un rayon de soleil ou à être sous son parapluie alors que la tempête fait rage. 
It means : Let's make the most and the best of it. 

Cet après-midi, je fais un gâteau d'anniversaire. 
Love life. =)