Week-end intéressant. Week-end terrifiant.
Je ne sais pas vraiment par où commencer. Il a dit quelque chose d'assez déroutant hier. Je refuse d'ailleurs même d'y trop penser. Il n'a même pas conscience de la portée que cela peut avoir sur moi.
Je me sens comme je me sentais il y a trois ans et demi. Cette assurance froide dans le coeur. Lorsqu'on sait et que peu importe ce que l'on se dit à soi, ce qu'on dit aux autres, peu importe les techniques que l'on met au point pour oublier où l'on se trouve. On y est.
La conclusion est que je dois m'écouter d'avantage et cesser de tenter de fuir ce que je ne peux pas fuir.
Il parait que "le ressenti" appartient au domaine des femmes. Les hommes seraient plus rationnels, plus logiques, plus pragmatiques?
Je n'en suis pas certaine. Je pense qu'homme ou femme, certaines choses dépassent le domaine de l'entendement et certaines situations mettent notre logique à mal. C'est ainsi.
Et alors que faire dans ces cas-là? Doit-on se tourner vers l'immobilisme sous prétexte que la raison n'est d'aucun secours?
"Le coeur a ses raisons que la raison ignore"
L'évidence est parfois criante. Parfois on a beau cherché la logique et les raisons qui sous-tendent nos sentiments, la raison peut-elle vraiment tout rendre intelligible?
M. m'a dit : "Tiens les 6 mois. Il est lent à la détente. Si tu tiens les six mois, alors cela aura de la valeur à ses yeux. Tu auras déjà fait un pas vers lui."
Je ne sais pas exactement de combien de temps je vais avoir besoin pour me "débarrasser" de mon ressenti. Je pensais l'avoir fait mais non. Je m'en fiche. Ce n'est pas grave.
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