lundi 4 mai 2015

... Non lagrimar pui...

Il faut que je cesse d'en discuter, que je cesse d'y penser et ce surtout le soir. Quand cela arrive que je suis toujours dans un sale état le matin revenu. Mais vraiment de très méchante humeur. Je déteste aller me coucher avec des situations négatives en tête, lorsque je n'ai pas le temps de "processer" avant mon sommeil.
Je me suis crée une case "cela n'existe pas" enfin dans la vie réelle parce qu'il est évident que je ne peux pas volontairement faire disparaître ce qui me dérange ou me blesse d'un coup de baguette magique. Je ne sais pas exactement comment je vais rendre cela possible: ne pas faire exister ce que je ressens. 
Couper la poire en deux entre ce qui relève de notre amitié et ce qui relève du reste. Notre discussion d'hier était si difficile et tellement surréaliste. L'entendre me dire : "à ce moment-là, je me suis dit : c'est une meuf comme ça que je veux" et ensuite, c'est tellement rationnel mais pas émotionnel. 
Quand je l'entends me parler comme ça, je ne sais pas si je dois lui dire de se taire ou attendre une vie entière en espérant qu'il se réveille un matin avec cet émotionnel qui manque si cruellement. 
He is a bloody evidence to me. 

Un sentiment tranquille et serein de certitude. 
Je dois le faire disparaître maintenant. 
Parce que je l'ai dit. 
J'ai dit que je pouvais le faire, alors je dois le faire.
Je n'ai simplement pas envie. 

Aujourd'hui, je prends rendez-vous pour mon nouveau tatouage. 
Pas question d'attendre un jour de plus. 

Pour ce qui est de lui, il s'agit d'agir désormais et surtout, surtout d'arrêter d'y penser. 
Heureux les simples d'esprit. 

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