lundi 29 juin 2015

Be or not to be... No longer a question.

C'est fait. Je l'ai eu ce concours. Je suis une maîtresse, pour de vrai. En septembre, j'aurais des élèves, une classe, une école, un boulot. C'est un grand pas en avant, un avènement.
Je me réveille chaque matin et je me dis: P***** de M****! ça y est June, t'es une maîtresse.

Je suis si contente, si épanouie en ce moment que je ne sais même pas comment décrire tout ça. Entre le concours, la musique et tout le reste, je ne sais plus où avoir la tête.
J'ai une envie de m'allonger dans l'herbe haute et de regarder indéfiniment les nuages passer, d'imaginer ce à quoi ils peuvent ressembler comme lorsqu'on est gamin. Juste apprécier l'entièreté du moment, son infinie beauté. Si je pouvais avoir aussi un petit pique-nique et une robe printanière alors tout serait parfait.
Je vais faire ça bientôt oui, oui !
J'ai le sentiment que ma vie prend forme petit à petit, qu'elle prend une réelle direction et que celle-ci me plait vraiment.

mercredi 17 juin 2015

Ma brosse à dents. Mon cookie et mon boulot.

C'est bon. Le concours est derrière moi. Pour cette année du moins si tout va mal et pour toujours si tout va pour le mieux. En l’occurrence, mon dernier oral s'est vraiment bien passé alors c'est bien prometteur. 
Ça sent la cuisine et le tablier. C'est le beau temps dehors, la robe que j'ai envie de porter, mon tatouage samedi, la fête de la musique. Ma soutenance de mémoire déplacée à mardi prochain. 
J'ai hâte. Cet été est encore une fois plein de promesses.

Je vais bien ces derniers temps, pas d'interrogations, de doutes ni de douleurs.. Je n'ai rien à écrire.
C'est une très bonne chose. 

vendredi 12 juin 2015

Again the moon rises up too high and we don't need the sky..


Mes monstrueux enfants du soir vont terriblement me manquer. 
Ils m'ont rendue folle toute l'année. Dès les premières minutes, j'avais remarqué lesquels allaient me poser des soucis à chaque fois et pourtant, on s'attache même aux pires. 
Je crois qu'ils vont aussi me manquer parce que je ne vais probablement jamais retourner dans cette école.(J'espère en tous cas!)

Je viens de retomber sur un morceau de musique que j'adore:
At your enemies - John Frusciante & Josh Klinghoffer. 
Tout à fait planant et MB mais bon. J'aime tout de même trop. 

Les frasques dépressives de John sont tout à fait délicieuses alors qu'importe ? 

Ce soir, on doit faire un passage radio et cela me fait vraiment très peur. 
Je ne peux juste pas faire de tambourin... Il faut que J. arrive à 20h. Sinon, c'est la fin des haricots. 
Pourquoi cela serait si étrange que la performance de notre groupe soit importante pour moi, même s'il s'agit d'une radio de cave que personne n'écoute ? 
Il semblerait que nous soyons des fainéants. Ça me chagrine.

Plus ça va et moins ça va. 
Au moins, notre mémoire est "bon et intéressant" d'après notre directeur. C'est juste trop bien! 

jeudi 11 juin 2015

Chicken Noodle Soup et Séduction Passive !

Une envie d'écrire sans trop savoir quoi. Aujourd'hui, j'ai pensé à mes nouvelles érotiques, celles que j'ai dit que je commencerai à écrire. Je ne sais pas trop par quoi commencer. On met toujours de soi dans ce qu'on écrit, mais au point d'écrire sur soi, de parler de soi et de ses expériences ?  Il s'agit déjà de savoir trouver de l'érotisme là où il n'y en a pas forcément. Un mauvais coup est un mauvais coup. 
Forcément que je vais aller chercher dans mes histoires un peu. De petits détails insignifiants, des anecdotes. 
Encore faudrait-il que je commence à écrire les premiers mots, que je batte la page blanche. 
Bon, ce n'est pas comme si j'avais du mal à écrire puisqu'en général, j'écris comme je parle : Souvent et beaucoup (trop)

Nous verrons. 

Sinon, je ne sais pas trop quoi penser de ma discussion avec T. et de l'apparente absence de conséquences de celle-ci. Je m'attendais à des éclairs et à des déchirures, à de la complication... Mais peut-on compliquer encore ce qui l'est déjà par essence?  

Nous verrons. 
Nous verrons.
Nous verrons. 

mercredi 10 juin 2015

Dis moi que si tu es là ce n'est pas juste pour mes jolis yeux Dis moi qu'au delà de ça y'a d'autres raisons qui te rendent heureux Dis moi si tu aimes bien nos paresses et nos matins d'amoureux Dis moi que c'est un début mais que tu vois déjà la suite à deux Dis moi que je suis la seule que tu n'aies jamais autant désirée Je n'ai pas de rendez vous, plus de rencard que j'ai envie d'accepter Avec toi c'est évident je suis prête à oublier mon passé J'ai toujours aimé charmer mais peu importe si qu'il n'y a qu'à toi que je plais Moi je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Oh ça ira J'aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments Ton regard doux comme un secret tes caresses aux limites de l'indécent Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d'absence Si je vais au paradis j'suis pas sur de voir la différence Moi je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Je me dis prenons des risques et de toute façon c'est trop tard Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs J'ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur Oh tu sais j'ai peur Je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Oh ça ira Je me dis que c'est toi ça ira Je sais que tu y crois, oh ça ira Et toi et moi juste comme ça Je me dis que c'est toi Je sais que tu y crois, Et toi et moi juste comme ça

Quand on écoute Joyce Jonathan.. Tellement cu-cul la praline! Je suis de bonne humeur puisque ce mémoire se termine. J'ai l'impression de n'avoir que ce mot à la bouche: Mémoire, mémoire, mémoire.
Mémoire et Oral, Oral et mémoire...
Si j'avais le temps, je pourrais écrire une chanson là-dessus. L'an dernier, nous avions bien écrit une chanson sur les mathématiques avec J. alors pourquoi pas sur ces dossiers de malheur ?

J'ai eu ce boulot que j'espérais tellement avoir durant le mois de juillet. Pour la première fois depuis que je bosse, je vais faire autre chose que m'occuper de gamins. C'est vrai que quand j'y réfléchis, je n'ai rien fait d'autre. Si ! Cueillir des mirabelles pendant une semaine l'été de mes 16 ans. J'ai vraiment envie de savoir ce que ça peut être de faire autre chose que d'organiser des activités, de chanter des chansons pour enfants, de se déguiser et de se donner en spectacle, de se lever à 3 h du mat' pour essayer le vomi d'un môme sur le sol, en bercer un autre qui a le mal du pays, faire le tour des têtes de la colo pour savoir qui a des poux, faire les shampoings, soigner les bobos, écrire des projets pédagogiques, planifier des sorties, gérer des animateurs... enfin toutes ces choses que j'aime tellement faire, qui sont source d'une fatigue incommensurable puisque je finis toujours malade à la fin.

Bref, cet été, je bosse chez Total. 
Je vais avoir une vraie paie pour la première fois depuis que je bosse parce que soyons francs... l'animation, c'est comme l'enseignement, ça ne paie pas. 
Encore une chose qu'on ne fait pas pour le salaire mais pour l'humain. 
On verra ce que cela va m'apprendre, me faire découvrir. J'ai hâte!

J'ai aussi hâte de me faire tatouer à nouveau. C'est pour le 20. 
Je viens de me souvenir d'une discussion que j'ai eu avec D. il y a de cela quelques années. Je lui demandais comment il fait pour être toujours tellement positif sur tout. Parce qu'il l'est encore plus que moi, c'est pour dire! Bref, il m'expliquait qu'il se réjouissait toujours pour les événements à venir. Comme des petits projets dans le temps qui font avancer. J'ai compris à l'époque ce qu'il voulait dire mais je dois dire que je fais vraiment corps avec cette idée maintenant. Le fait d'avoir des choses de prévues dans le temps qui me motivent, qui me donnent envie d'aller de l'avant toujours... C'est un sentiment incroyable qui brasse tellement d'énergie positive. 

Quand je rembobine un peu la pellicule de ma vie, je repense à mon temps avec J. et à ce sentiment que j'avais de croire que j'étais la plus heureuse du monde. Mais à vrai dire, c'est 1000 fois mieux qu'avant maintenant. Cette année universitaire a été porteuse de tant de bonheur, de satisfactions, de belles rencontres. Bien sûr, j'ai eu des moments durs comme le début de l'année 2015 qui a été une catastrophe sur tous les plans, mais cette année a été une renaissance pour moi. 
C'est un peu comparable à ma première année de fac, back in september 2010, qui était une véritable bouffée d'air frais, un réveil au monde pour moi avec l'endormissement douloureux de la prépa. 

Et en ce moment, je suis vraiment stressée mais en même temps enthousiasmée par tout ce travail qui est un réel défi pour moi. Parce que oui, c'est ce que j'aime, ce qui m'anime, les difficultés. Je me demande si c'est pas limite maso de s'épanouir dans la difficulté mais soit. 

Bon après, il y a le reste qui va bien aussi. 
#MMJC



mardi 9 juin 2015

Sometimes it lasts in love and sometimes it hurts instead..

J'ai envie de hurler tellement la mise en page de mémoire me prend le chou. 
J'ai bien envie d'arracher l'écran de l'ordinateur et de le jeter par la fenêtre. Pourtant, j'ai avancé et j'ai même l'impression d'avoir fait quelque chose de pas dégueu du tout. On verra ce qu'en disent les experts. 
Bientôt, j'en aurais terminé avec tout ceci. Les oraux seront derrière moi de même que la soutenance du mémoire et de mes études à proprement parler puisque le DU ne compte pas vraiment, c'est du présentiel. 
Je m'interroge sur ce à quoi va ressembler ma vie après cela. Est-ce que tout va changer, se transformer, être différent? 

Je ne dis plus les choses. Désormais, je tais ce qui se passe et d'une certaine façon, c'est certainement mieux pour tout le monde. C'est plus sécurisant en tous cas.

mercredi 3 juin 2015

What is it that makes you so happy?

Je m'interroge. Je me souviens d'avoir eu une histoire étant plus jeune avec D. Je l'appelle un "unfinished business" parce que nous n'avions jamais réussi à nous trouver en phase sur le plan sexuel. Il était prêt quand je ne l'étais pas encore et ne l'était plus quand moi je l'étais finalement. 
J'ai toujours vécu et ressenti ces événements comme l'un des échecs de ma sexualité et cela a laissé en moi la conviction que certaines personnes ne sont pas faites pour s'entendre sur le plan sexuel. 
Cela dit.. personne n'a jamais dit que c'était la vérité. Ce qui est vrai, c'est toute cette histoire d'hormones qui fait qu'on est ou pas attiré par certaines personnes en fonction de sa propre concentration hormonale. Toutes les histoires d'accouplement n'étant que, si l'on s'en tient au scientifique, la recherche de la personne la plus apte à nous donner une progéniture saine et forte. On est bien loin du romantisme, des bougies, de l'amour et tout le reste. 
le fait est que nous sommes des fruits de la culture au moins autant, si ce n'est plus, que des fruits de la nature. Notre culture a fait que la sexualité a pris une dimension de plaisir et non plus seulement un acte à visée reproductrice. A partir de là, qu'est-ce qui joue dans le choix d'un partenaire? 
Son apparence? son physique? ses traits moraux? Peut-on ressentir du désir pour toute personne que l'on croise ou non? 
Et alors comment savoir si les rapports intimes vont bien se passer ou non? 

Avec le recul, je me dis que l'entente sexuelle est à mettre en lien avec deux choses:
- notre passé sexuel
- notre conception de la sexualité

Dans un premier temps, les expériences sexuelles que nous avons eu ont forgé nos réactions, nos comportements et nos attentes sur le plan sexuel au point que si l'on a pas eu l'occasion d'expérimenter différentes façons de "faire l'amour", on pourrait être amené à croire qu'il n'existe qu'une façon. Je ne parle pas là de pratiques sexuelles, de positions ou autres, seulement mais bien de comportements basiques durant le sexe. Ça me rappelle l'anecdote du "bateau ivre" qu'une amie m'avait raconté un jour. Elle expliquait qu'elle avait couché avec un homme et que c'était pour elle la 4eme dimension parce qu'il se balançait légèrement de gauche à droite durant l'acte et qu'elle n'avait jamais vu quelque chose comme cela. Cela l'avait beaucoup perturbé à l'époque. C'est un peu la question de savoir si l'on peut se satisfaire d'un "lapin" si l'on a été habitué à "une tortue", à une étreinte toute en douceur et délicatesse, si l'on a été habitué à des rapports forts et brutaux... Bref, notre passé sexuel conditionne nos attentes sur le plan sexuel.

Dans un second temps, notre conception de la sexualité joue, d'après moi, un rôle important dans la façon dont nous allons nous comporter durant l'acte sexuel. Naturellement que notre tempérament et notre personnalité va jouer influer là-dessus également, sans doute... quoique.. On pourrait avoir de sacrés surprises parfois je pense. Bref, digression. Ce que j'entends par conception de la sexualité c'est ce qu'il sous-tend pour nous, ce qu'on y voit. Est-ce un acte sérieux, un jeu perpétuel, un rapport de force, une recherche de communion, un acte d'amour pur et simple, un besoin naturel et animal ? 
Toutes ces conceptions influent directement sur notre façon d'être durant nos rapports intimes. Attention, on pourra me dire que je confonds avec les envies du moment. Oui, parfois, on recherche différents types de sexe: parfois c'est de l'échange, parfois c'est plus animal... Mais ce n'est pas encore le bon niveau d'appréhension de la problématique abordée. On n'est pas dans les envies passagères mais vraiment dans une composante ontologique de la sexualité. Ce qui est le sexe pour moi définit ce que je fais sexuellement. Théorie à creuser. Il faudrait faire un sondage entre conceptions et pratiques pour vérifier cela. 

Bref, je pense que les conceptions peuvent cohabiter, qu'elles finissent par se mêler l'une à l'autre si tant est qu'on laisse la porte ouverte aux conceptions de l'autre. Cela dit, je ne pourrais pas me prononcer sur la viabilité d'une telle cohabitation. 

Si je foire mon oral de demain, je pourrais toujours envisager de me reconvertir en penseuse de la sexualité ou ouvrir ma pratique en tant que sexologue. ^^

mardi 2 juin 2015

lundi 1 juin 2015

C'est pas des carrés, pas des losanges, pas des conneries, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques. Le sol est pas plat, je suis pas aux anges, c'est pas c'qu'on m'avait dit, tu me manques, tu m'manques, tu m'manques.

Du chocolat, ça semble bien être la période. Période de révisions car jeudi, je fais sa fête à l'EPS et au système éducatif. Bon, qu'on se le dise, je ne suis pas prête. Mais, je ne suis jamais prête de toutes façons. J'aime cette petite tension au creux du ventre qui t'oblige à donner le meilleur de toi jusqu'à la dernière seconde et aussi le fait qu'il est impossible de se perdre dans un amas de connaissances qu'on a pas. 
Mieux savoir peu de choses mais les savoir bien et savoir quoi en faire plutôt que d'emmagasiner des tonnes d'informations qui iront se cacher dans un recoin dès que le stress aura montré le bout de son nez. 
Cette année est mon année. J'en ai décidé ainsi. 

Il y a trop en jeu, trop de choses importantes. Pas question de ne pas l'avoir et pas question d'être envoyée à l'autre bout de l'Alsace. Je suis trop heureuse et bien trop épanouie en ce moment pour qu'il en soit autrement. J'ai envie de cette vie-là. 

Il y avait pas mal de dysfonctionnements dans mon existence ces derniers mois, du flou, de la peine, de l'incompréhension. J'ai un peu laissé tout cela de côté. 
Je ne suis plus un âne qui a faim et à qui l'on donne à boire. Non, non. 
Alors oui, c'est certain. J'ai soif de lui, de son parfum, de sa présence, de tout ce qu'il peut bien m'apporter en ce moment et Dieu seul sait tout ce qu'il m'apporte (enfin Dieu, lui et moi) mais je ne désespère plus de ne pas avoir ce à quoi j'aspire pour la simple et bonne raison que d'une certain façon: je suis assez satisfaite ainsi. 



Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin [Jean Cocteau]