Du chocolat, ça semble bien être la période. Période de révisions car jeudi, je fais sa fête à l'EPS et au système éducatif. Bon, qu'on se le dise, je ne suis pas prête. Mais, je ne suis jamais prête de toutes façons. J'aime cette petite tension au creux du ventre qui t'oblige à donner le meilleur de toi jusqu'à la dernière seconde et aussi le fait qu'il est impossible de se perdre dans un amas de connaissances qu'on a pas.
Mieux savoir peu de choses mais les savoir bien et savoir quoi en faire plutôt que d'emmagasiner des tonnes d'informations qui iront se cacher dans un recoin dès que le stress aura montré le bout de son nez.
Cette année est mon année. J'en ai décidé ainsi.
Il y a trop en jeu, trop de choses importantes. Pas question de ne pas l'avoir et pas question d'être envoyée à l'autre bout de l'Alsace. Je suis trop heureuse et bien trop épanouie en ce moment pour qu'il en soit autrement. J'ai envie de cette vie-là.
Il y avait pas mal de dysfonctionnements dans mon existence ces derniers mois, du flou, de la peine, de l'incompréhension. J'ai un peu laissé tout cela de côté.
Je ne suis plus un âne qui a faim et à qui l'on donne à boire. Non, non.
Alors oui, c'est certain. J'ai soif de lui, de son parfum, de sa présence, de tout ce qu'il peut bien m'apporter en ce moment et Dieu seul sait tout ce qu'il m'apporte (enfin Dieu, lui et moi) mais je ne désespère plus de ne pas avoir ce à quoi j'aspire pour la simple et bonne raison que d'une certain façon: je suis assez satisfaite ainsi.
Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin [Jean Cocteau]
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