Je ne me sentais pas mieux lorsque je vivais encore avec J. au final. J'ose espérer que celui que je choisirai pour le long terme me permettra de trouver les ressources à l'intérieur de moi pour surmonter ce qu'on pourrait appeler mon "passager noir" [ en moins sanglant et définitif que Dexter cela dit]
Il semblerait que l'on soit responsable de notre existence. Bien qu'il y ait des choses que l'on ne peut pas contrôler et d'autres sur lesquelles nous pouvons avoir un réel impact. Il semblerait aussi qu'on s'évertue à vouloir changer les choses qui sont immuables et que l'on ne change pas les choses sur lesquelles on pourrait vraiment agir. Quoi de plus efficace pour développer un sentiment d'impuissance?
Mais comment déterminer ce qui est ou non immuable sinon en tentant d'avoir une quelconque emprise dessus?
Je me doute bien qu'on va pouvoir essayer longtemps de faire se lever le soleil ou encore de faire tomber la lune, en vain.. Mais que peut-on changer alors ? Plutôt se changer soi que l'ordre du monde. Bonne idée mais dans quelle mesure?
J'estime que la frontière est mince. Pourrais-je apprendre à mettre mon cerveau en veille et espérer que cela m’empêchera d'être plus malheureuse qu'un autre qui pense moins ?
Je reste persuadée que plus on est intelligent plus on est malheureux. La folie semble une fin un peu amère, si jamais j'étais intelligente, ce qui reste encore à prouver.
Se poser des questions ne revient pas à être intelligent, juste à beaucoup utiliser son cerveau et la touche -?- de son clavier, je ne sais pas si cela rend heureux ou malheureux.
Si je finis seule avec des chats, on en reparlera. Peut-être que je me mettrai à écrire des bouquins dans ce cas.
Cet article ne sert à rien. C'est simplement écrire pour passer le temps. C'est mieux d'écrire contre l'ennui que de manger contre l'ennui. Les deux emplissent, simplement pas les mêmes réceptacles.
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