Je n'ai pas de nouvelles de lui. Combien de jours? Je ne sais pas. Il semble que cela fait des années. Depuis quand n'ai-je pas eu une réelle conversation avec lui? La dernière était au début du mois d'Août. Je dors toujours avec ce tee-shirt qu'il avait laissé sur son lit pour moi, ce il y a plus de deux ans maintenant. Il me manque. Je pense à lui. Il s'en fiche certainement.
Je m'interroge sur les raisons qui pourraient expliquer que les moments difficiles se suivent et s'additionnent toujours sur des périodes courtes. Séparation, déménagement, redémenagement à venir, déséquilibre, deuil des possibles... Il semblerait qu'une chose en amène une autre. Peut-être que tout est lié. Certainement.
Cela ne rend pas la situation plus facile à accepter. Elle engendre simplement un déséquilibre plus important que prévu, plus difficile à gérer. Plus difficile de faire face.
Ist es was Leben ist ?
Je ne peux même pas dire que je vais mal parce que ce n'est pas le cas. Appelons cela une forme de distance institutionnelle. Je prends mes distances par rapport à l'institution que sont les moments durs dans une vie. Je les regarde de loin. Cela ne signifie pas, cependant, qu'ils ne m'atteignent pas de plein fouet. Il semble que c'est juste une douleur sourde et absente.
On se fait à tout.
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