Les résolutions pour la nouvelle année. Chaque fois, c'est une nouvelle aventure, un nouveau défi. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de se battre contre soi pour n'en pas avoir. Chaque année vient avec son lot de nouveauté et d'espoir, l'espoir que cette fameuse nouvelle année sera porteuse de changement, de quelque chose de meilleur que soi. Comme si on allait se réveiller le matin du 1 er completement métamorphosé ou vide de toutes les choses qui nous ont pourris l'année d'avant. Toutes ces choses qu'on voudrait changer à propos de nous, de nos vie et de nos relations aux autres.
Cette année, j'arrête de fumer, de boire, de traîner devant mon ordi, d'être accro à mon téléphone, de manger des bonbons, du chocolat, de jeter mon argent par les fenêtres, je serai plus gentil ou moins gentil, je cesserai d'être un coeur d’artichaut, je me laisserai une chance pour tomber amoureux, je trouverai de la stabilité ou au contraire, je vais sortir de mon carcan et partir à l'aventure...
Il y a des tonnes de choses que l'on se dit, que l'on se promet mais que l'on ne fait jamais ou alors seulement quelques semaines ?
est-il plus simple de tenir une résolution ou alors de ne pas se fixer des objectifs intenables ?
Est-ce qu'on ne cesse de se remettre en question et de vouloir devenir meilleur si l'on ne se fait pas chaque année cette liste mentale ou écrite d'objectifs qu'on ne tient jamais ?
Est-ce qu'avoir comme objectif ; ne pas prendre de résolutions cette année, n'est pas déjà une résolution qu'on n'a pas tenue?
Cesser de dire et pour une fois agir..
Encore un leitmotiv à la noix que je ne suis jamais.
Je voudrais ne pas avoir de résolutions mais c'est plus fort que moi...
L'année prochaine, ceci, cela !
Patati et patata,
Je vais peut-être prendre comme résolution de devenir qui je suis (Merci Nietzsche --")
lundi 29 décembre 2014
dimanche 14 décembre 2014
Too many sandwiches...
No animal instinct left.
I knew that I was not supposed to listen to my intuition. It seems like it was doomed from the very beginning. Having a thing, a crush - or call it how you want - for someone from the band you're playing in... It does suck at the highest scale ever invented !
It is the worst idea because every possible issue is not a lucky one.
The one rule when you play in a band is : Pas de sexe dans le groupe !
Then, having a crush on someone surely means that nothing will ever happen or at least that nothing should ever happen.
Whatever. I'm dealing with rejection right now. I'm suffering from the P.I syndrom (Pas intéressé) because he was not. I hate these people who let you wait for a few weeks with the weirdest behaviour ever, letting live the doubt somehow by being all nice and sweet and eventually : BOOM, " Sorry, I do like you but that is the very issue. I "Like" you and that it all"
Makes more sense in french btw !
" Je t'aime bien", cela dit, le "bien" est ce qui pose problème dans la phrase.
Bah tiens ?!
Bon, avouons-le. C'est mieux ainsi et j'en ai tout à fait conscience mais tout de même. Je soigne mon orgueil blessé à coup de bière et de soirée électro à la laiterie, que je recommande parce que j'ai trouvé ça planant.
Aujourd'hui, tout semble plus facile ou presque.
J'ai un souci. Je ne sais pas comment être seule.
J'ai toujours un sale vide à combler. Un désir à combler.
Fichu tonneau des Danaïdes ! On y revient toujours.
Je crois que je souffre d'un syndrome de manque affectif et puis aussi d'hypocondrie avec tous les maux que je me trouve ce matin. Quand j'y réfléchis, j'ai pas été seule des masses depuis que j'ai commencé à sortir avec la gente masculine.
La seule vraie histoire que j'ai vécu, qui était vraie. Je l'ai balancé par la fenêtre.
La vie est d'une belle ironie. Le temps passe et je sais que j'ai fait un choix, que je l'assume et pourtant, la vie me met à rude épreuve.
Karma is a bitch. C'est ce qu'on appellera le retour de flammes, non ?
Tout le mal que j'ai semé dans le monde, bah. Voilà dans ma fratz ?
Je ne sais pas. Je ne crois plus trop à ce genre de bêtises. Je suis un peu trop vieille pour ça maintenant.
Cela dit, on peut tout à faire un très mauvais transfert entre ce qui m'est arrivé hier : rejet - bassiste - la vie craint - mais c'est mieux comme ça. avec ce qui est arrivé il y a environ un mois quand j'ai fait à peu près le même coup à D.
Ce n'est ni de la méchanceté ni de la cruauté, ni quoique se soit d'autre et il n'y a pas à être fâché pour cela. D'ailleurs, je ne le suis pas.
Je suis un peu déçue et c'est irrationnel parce que je savais parfaitement que c'était voué à l'échec. Que c'était pas pire des idées possibles mais "On ne peut pas empêcher un petit coeur d'aimer".
Oui, bon, d'accord. J'en fait encore des tonnes.
EN MODE DRAMAQUEEN !
mardi 9 décembre 2014
Is this the place we used to love ? Is this the place that I've been dreaming of ?
En ce moment, c'est l'interrogation sans fin. Le questionnement qui bouillonne dans mon cerveau. Je ne sais plus ce que je veux, ni où je dois aller.
Je suis perturbée.
Je voulais partir à Hambourg et d'un seul coup, cela ne semble plus si attrayant.
J'ai toujours envie de partir mais je m'interroge. Est-ce le bon moment? Sont-ce les bonnes raisons? Ne suis-je pas entrain d'essayer de fuir ce que je ne peux pas contrôler?
J'ai envie d'avoir mon concours et d'en terminer avec mes études. De devenir indépendante, d'entrer dans le monde réel. Et en même temps, cela me terrifie. Et si, j'échouais encore?
Serai-je capable de faire face encore, d'accepter un second échec, moi qui n'accepte pas la faiblesse?
J'ai l'impression de m'éparpiller toujours, d'être un sac de sable durant un jour de grand vent. Je disparais dans tous les sens, dans toutes les choses que je fais à moitié car je n'ai pas le temps de m'arrêter assez longtemps pour faire les choses bien, ou mieux.
En ce moment, je fais de la musique et cela m'apporte de la satisfaction. Je fais de la scène et cela me rend heureuse. Je voudrais continuer. Si je pars, ça sera fini.
Je vais devoir choisir et j'ai peur de regretter.
Choisir, c'est abandonner.
Choisir, c'est renoncer.
Je suis perturbée.
Je voulais partir à Hambourg et d'un seul coup, cela ne semble plus si attrayant.
J'ai toujours envie de partir mais je m'interroge. Est-ce le bon moment? Sont-ce les bonnes raisons? Ne suis-je pas entrain d'essayer de fuir ce que je ne peux pas contrôler?
J'ai envie d'avoir mon concours et d'en terminer avec mes études. De devenir indépendante, d'entrer dans le monde réel. Et en même temps, cela me terrifie. Et si, j'échouais encore?
Serai-je capable de faire face encore, d'accepter un second échec, moi qui n'accepte pas la faiblesse?
J'ai l'impression de m'éparpiller toujours, d'être un sac de sable durant un jour de grand vent. Je disparais dans tous les sens, dans toutes les choses que je fais à moitié car je n'ai pas le temps de m'arrêter assez longtemps pour faire les choses bien, ou mieux.
En ce moment, je fais de la musique et cela m'apporte de la satisfaction. Je fais de la scène et cela me rend heureuse. Je voudrais continuer. Si je pars, ça sera fini.
Je vais devoir choisir et j'ai peur de regretter.
Choisir, c'est abandonner.
Choisir, c'est renoncer.
samedi 8 novembre 2014
- La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien - Socrate
Platon a dit un jour : " la victoire sur soi est la plus grande des victoires". Cela semble vrai car il semble que ce soit la plus difficile à atteindre. Je me sens perdre pied ces derniers temps. Je ne sais plus où je vais.
Aujourd'hui, j'ai reçu une lettre de l'homme avec qui j'ai passé deux ans et demi de ma vie. Il m'y écrit qu'il n'a pas dormi une nuit complète depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Il écrit qu'il est fou amoureux de moi et que celui lui est trop douloureux, qu'il avait réussi à retrouver un semblant d'équilibre mais que chaque fois qu'il me voit, cela fiche tout en l'air. Il demande à ce qu'on ne se voit plus, qu'on ne se contacte plus, qu'on se fasse des adieux pour de bon.
C'est moi qui ai mis un terme à cette relation mais cette lettre sonne comme une nouvelle rupture, comme quelque chose de bien plus définitif que ce que j'avais prévu. Qu'avais-je cru, que nous allions continuer à nous voir et devenir de bons amis ? alors qu'il voyait en moi, la femme avec qui il aurait pu construire sa vie, se marier et avoir des enfants...
C'était un doux rêve bien innocent, bien naïf.
Je ne l'aime plus cela dit, c'est tout de même douloureux. Malgré tout, cela fait vraiment mal.
Le constat du moment est le suivant : Il y a beaucoup trop d'hommes dans ma vie. Depuis que je suis à nouveau livrée à moi-même, j'ai repoussé 4 hommes, il me semble... Beaucoup trop. Se sont-ils fait passer le mot?
Je rêve toujours à mon allemand ou du moins j'en rêvais toujours jusqu'à il y a peu. Cette histoire est trop usante... jusqu'à la corde. Je suis lasse d'attendre un geste de lui, un mot, un signe, un rien du tout. Il ne peut et ne veut rien promettre, n'est pas sûr qu'il sera à Hambourg l'année prochaine alors que ma demande pour y aller se fait de plus en plus concrète. Cela le touche mais il ne le dirait pas. Il m'agace, me rend folle, me blesse et me manque. Parfois, je voudrais le gifler d'être un tel goujat avec moi. Si je l'avais sous la main, je me fâcherais certainement.
Pour son cas, les avis sont divergents. On est soit certain qu'il m'attend parce qu'il se rend compte d'avoir une prétendante dans mon genre, soit on le croit juste terrifié à l'idée de me dire que je ne l'intéresse. A ce stade, les deux m'iraient. Je voudrais simplement quelques certitudes. En fait, ces derniers jours, je ne veux rien de lui, plus rien parce que je suis fatiguée de tout.
Par ailleurs, je me suis lancée dans une histoire avec un jeune homme tout à fait honnête. Bien trop sérieux au regard des relations cela dit. Nous passons des bons moments mais je ne m'investis pas sur le plan émotionnel parce que je ne peux pas et je ne veux pas. C'est trop tôt et malhonnête au regard de ce que je ressens pour l'allemand énervant.
De plus, je ne ressens pas cette étincelle que j'estime nécessaire pour me lancer corps et âme dans une relation. j'aime ce que je partage avec D. car c'est simple et sans complexité. Cela dit, ça l'était jusqu'à hier.
Je ne sais pas où cela va mener. Il va continuer à être romantique et à tenter de me faire succomber. Mais je sais que cela ne fonctionnera pas. Je ne veux pas m'engager dans quelque chose avec quelqu'un de ma fac, qui veut devenir professeur comme moi et qui ne veut pas quitter l'Alsace. Trop de choses m'attendent encore. De plus, je ne suis pas assez sportive, j'ai trop de formes, j'ai des tatouages et je veux donner à mes enfants des prénoms qui sortent de l'ordinaire et j'aurai un chat. Pour toutes ces raisons idiotes, cela ne pourra pas fonctionner sur le terme.
Et une très bonne raison est également que je ne veux pas que cela fonctionne sur le long terme, en tous cas pas pour le moment.
Je suis dans le flou et mon combat pour gagner sur moi-même est en très mauvaise voie, ces derniers temps.
Je vis en colocation mais me sens seule. J'ai une vie sexuelle mais je la voudrais plusieurs. Je n'ai pas d'équilibre alimentaire et j'ai une flemme pas possible. En plus, je suis fâchée avec les mathématiques et je voudrais coucher avec mon bassiste, ancien prof de maths ^^ C'est très tendance. Au moins, c'est dit. Si quelqu'un qui le connait lit ceci, je suis fichue mais bon, tant pis.
Bonne soirée.
dimanche 28 septembre 2014
I have to say that I miss you.
Je me demande si c'est une bonne chose de garder contact avec ses ex. Je n'arrive pas à me décider. J'ai vu J. hier. Il est venu manger à la maison et nous avons discuté comme nous discutions par le passé, ri comme nous riions par le passé. J'étais très contente de le voir. Cependant, c'était comme de déjeuner avec un ami de longue date. Il ne me manque pas et je ne l'aime plus. Je le sais. Lui, par contre. Il m'a écrit par la suite qu'il se languit de tout ce qu'il a perdu. Je lui manque. Cela doit être une torture d'avoir à faire bonne figure devant moi, de dire que ça va bien comme un palliatif. Le fait de voir que je vais bien ne doit pas lui faciliter les choses non plus.
Je fais mon chemin. Je suis un petit peu déconnectée de toutes ces considérations intérieures ces derniers jours. Je vogue entre les cours, le sport et mon "appartement". Je suis allée courir ce matin et cela m'a fait du bien. j'ai fais des mathématiques cet après-midi et ça m'a fait mal à la tête.. Je devrais déménager courant de la semaine si tout se passe pour le mieux. Je prie très fort.
Je devrais tenter d'aller en Islande début novembre. Ca va me coûter un rein ! Je voudrais déjà y être !
Je fais mon chemin. Je suis un petit peu déconnectée de toutes ces considérations intérieures ces derniers jours. Je vogue entre les cours, le sport et mon "appartement". Je suis allée courir ce matin et cela m'a fait du bien. j'ai fais des mathématiques cet après-midi et ça m'a fait mal à la tête.. Je devrais déménager courant de la semaine si tout se passe pour le mieux. Je prie très fort.
Je devrais tenter d'aller en Islande début novembre. Ca va me coûter un rein ! Je voudrais déjà y être !
jeudi 25 septembre 2014
Was muss ich jetzt tun?
Demain, je me ferai à nouveau tatouer. Je suis heureuse et impatiente. J'ai craqué et je lui ai écrit. Je lui ai dit que j'allais continuer à lui écrire des lettres, comme à l'époque où je n'avais pas encore de téléphone malin. Je lui ai dit qu'il me manquait. C'est la vérité. Il m'a répondu. Il est d'accord pour que je lui écrive. Il a trouvé un travail. Il m'a répondu deux jours de suite. Je ne sais pas ce qui se passe. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis si attachée à lui, pourquoi je ne peux pas m'éloigner et l'oublier. Il ne veut pas de moi après tout, bien qu'il ne l'ai pas dit. Chaque chanson qui passe à la radio me fait penser à lui, chaque fois que j'entends un mot d'allemand, il me suit partout où je vais. Est-il si exceptionnel pour que je lui "courre" après de la sorte. Est-ce simplement parce qu'il me fait de la résistance? qu'il tient à rester mon "Herausforderung" peu importe ce que je peux dire ou faire. Je n'ai pas envie de le laisser, j'y crois si fort.
En même temps, je veux profiter de cette liberté qui m'est offerte à nouveau, de cette chance d'être une étudiante insouciante. Une chance de redevenir cette fille que je ne souhaite plus être mais qui est une part de moi, que cela me plaise ou non.
Mes yeux se sont ouverts sur le monde. Je ne regardais pas du tout les hommes de la façon quand j'étais en couple. Maintenant chacun est une somme de potentialités et une option. Je me plais à rêver de tous ceux que je croise comme si j'avais eu un bandeau sur les yeux pendant un long moment. Je me sens comme un mec qui ne pourrait penser qu'à la sortir de son pantalon ^^
J'ai toute cette énergie, cette joie de vivre à l'intérieur de moi. Je me découvre plus ouverte et plus sociale encore que je ne l'étais avant.. Qui aurait cru cela possible.
Je vais bien. Je suis bien dans mes baskets. Je suis épanouie.
J'ai peur de la chute. Elle va forcément être rude. Plus tu montes haut, plus ça fait mal quand tu retombes.
mardi 16 septembre 2014
Quand on écoute Jesse McCartney, rien ne va plus.
Je suis seule mais je ne suis pas certaine de me sentir seule. Je me sens comme spectatrice de ma propre existence, comme si j'étais dans le purgatoire de ma vie. Je vis dans mes cartons, je n'ai pas de table, ni de chaise. J'ai un matelas posé sur le sol.
J'ai besoin de me sentir à nouveau en contrôle. Cela ne dépend que de moi mais j'ai l'impression que ce n'est pas si simple. Peut-être que ça l'est après tout.
Ce que je sais c'est que je suis assise sur ce matelas avec un pyjama rayé et une chanson ringarde dans les oreilles à écrire un article qui n'a pas de sens ou de but. J'aurais du faire un travail pour la fac mais regarder des épisodes de "Finding Carter" est bien divertissant que de préparer une situation d'apprentissage pour une activité danse en grande section de maternelle.
Aujourd'hui,
- Je me suis inscrite au CRPE
- J'ai rencontré une Juliane qui est également scorpion
- J'ai raconté haut et fort à N. dans les toilettes que j'avais du talc partout sur ma culotte à cause de mon épilation du maillot... alors qu'un mec se lavait les mains de l'autre côté de la porte..
- J'ai écouté Avril Lavigne et Jesse McCartney
- J'ai fait des avances discrètes au bassiste de mon nouveau groupe mais certainement trop discrètes... surtout lorsqu'on sait que c'est la pire idée que j'ai pu avoir depuis longtemps.
- Je ne lui ai pas écrit.
- J'ai lu et relu ce message que je lui ai écrit le 8 septembre. Cela fait donc 8 jours que je n'ai pas de nouvelles de lui.
- Il me manque toujours.
- J'ai décidé de reprendre ma vie en main d'une façon ou d'une autre.
-J'ai écrit à mon ex pour savoir comment il va et j'ai peur de la réponse qu'il va me donner.
Je finis cet article avec Nada Surf... au moins, il y a une petite amélioration, non ?
Missing Germany...
Ma soeur pense qu'il faut changer d'instrument.Il ne faudrait pas sortir ou même s'intéresser deux fois à un bassiste. Tu l'as fait une fois, cela n'a pas fonctionné... donc tu changes. Passe à la guitare ou à la trompette mais ne commets pas deux fois les mêmes erreurs deux fois.
Je viens de lire qu'il faudrait considérer que chaque moment est le bon moment car il ne pourrait être autrement, que chaque chose qui se passe devait se passer et qu'il n'y a rien que l'on puisse faire par rapport à cela. Rien ne sert alors de se dire : "les choses auraient peut-être été différentes si.."
Ce qui arrive dans notre vie arrive parce que nous serions prêts à le recevoir et à apprendre ce qu'une situation peut nous enseigner. Ainsi chaque personne est la bonne personne car chacune est dans notre vie pour nous apporter quelque chose de précis, même si ce n'est qu'un détail infime.
Est-ce que cela signifie que nous ne pouvons rien faire pour notre propre existence et que ce qui doit arriver arrivera que l'on fasse quelque chose ou pas ? Cela nous empèche-t-il de faire nos propres choix ?
Je n'en suis pas certaine. Les choix que nous faisons ont des conséquences et ce sont ces conséquences qui ne sont ni prévisibles ni contrôlables. Il nous faut tout de même faire des choix et nous en faisons à chaque minute qui passe. Même lorsque nous choisissons de ne rien choisir; c'est un choix que nous faisons et ce choix aura des conséquences.
Autant faire le maximum de choix dans ce cas. Pour avoir le plus de conséquences possibles... Cela n'amène pas une vie simple et de tout repos mais cela nous apportera pour sûr une vie pleine et pleinement réalisée.
Je n'ai pas envie de me réveiller à 80 ans et me rendre compte que je regrette certaines choses. Ce n'est pas ce que je souhaite pour moi, ni pour personne. Je ne veux pas vivre avec des conflits intérieurs et des doutes même s'il est difficile de ne jamais douter de rien. Ce que je vis aujourd'hui et l'endroit où je me trouve à cette seconde donnée, c'est l'endroit où je suis supposée être.
Alors si je décide d'aller à ma réunion de travail plutôt qu'en cours, c'est aussi un choix que j'ai fait. de même que je déciderai en fonction de l'heure de fin de ma réunion si je vais retourner ou non en cours. Je ne peux pas prévoir quand se finira ma réunion mais je peux décider de rentrer chez moi ou pas et ce choix aura des conséquences sur ma journée et sur les choses que j'aurais apprises aujourd'hui.
Je ne sais pas exactement ce qui me mène à parler de choix et de vie et de destin. Ou plutôt, je ne le sais que trop bien. Je suis agacée toujours par ce garçon qui disparait de ma vie parce qu'il refuse de choisir, parce qu'il estime que "la vie est ce qu'elle et qu'on y peut rien". Pourtant, se décider pour le silence, c'est un choix et c'est même un choix lâche. C'est le choix de quelqu'un qui a peur de vivre parce qu'il sait qu'un jour tôt ou tard, il mourra.
Personnellement, je déciderais de vivre pleinement et intensément et de réaliser tous mes possibles. Mais après tout, on ne peut pas choisir pour les autres..
L'an prochain, je pars en Allemagne.
jeudi 11 septembre 2014
- I just wanna feel your love -
Je n'ai pas de nouvelles de lui. Combien de jours? Je ne sais pas. Il semble que cela fait des années. Depuis quand n'ai-je pas eu une réelle conversation avec lui? La dernière était au début du mois d'Août. Je dors toujours avec ce tee-shirt qu'il avait laissé sur son lit pour moi, ce il y a plus de deux ans maintenant. Il me manque. Je pense à lui. Il s'en fiche certainement.
Je m'interroge sur les raisons qui pourraient expliquer que les moments difficiles se suivent et s'additionnent toujours sur des périodes courtes. Séparation, déménagement, redémenagement à venir, déséquilibre, deuil des possibles... Il semblerait qu'une chose en amène une autre. Peut-être que tout est lié. Certainement.
Cela ne rend pas la situation plus facile à accepter. Elle engendre simplement un déséquilibre plus important que prévu, plus difficile à gérer. Plus difficile de faire face.
Ist es was Leben ist ?
Je ne peux même pas dire que je vais mal parce que ce n'est pas le cas. Appelons cela une forme de distance institutionnelle. Je prends mes distances par rapport à l'institution que sont les moments durs dans une vie. Je les regarde de loin. Cela ne signifie pas, cependant, qu'ils ne m'atteignent pas de plein fouet. Il semble que c'est juste une douleur sourde et absente.
On se fait à tout.
lundi 8 septembre 2014
I hate this part - Pussycat dolls
Je dois être attentive. A. avait raison. Vivre seule et n'avoir pas de cuisine n'est pas la solution pour moi. Je ne suis pas en déprime mais je me sens définitivement un petit peu seule dans cet appartement. C'est mon choix et je l'assume mais je ne me facilite tout de même pas l'existence.
Je ne me sentais pas mieux lorsque je vivais encore avec J. au final. J'ose espérer que celui que je choisirai pour le long terme me permettra de trouver les ressources à l'intérieur de moi pour surmonter ce qu'on pourrait appeler mon "passager noir" [ en moins sanglant et définitif que Dexter cela dit]
Il semblerait que l'on soit responsable de notre existence. Bien qu'il y ait des choses que l'on ne peut pas contrôler et d'autres sur lesquelles nous pouvons avoir un réel impact. Il semblerait aussi qu'on s'évertue à vouloir changer les choses qui sont immuables et que l'on ne change pas les choses sur lesquelles on pourrait vraiment agir. Quoi de plus efficace pour développer un sentiment d'impuissance?
Mais comment déterminer ce qui est ou non immuable sinon en tentant d'avoir une quelconque emprise dessus?
Je me doute bien qu'on va pouvoir essayer longtemps de faire se lever le soleil ou encore de faire tomber la lune, en vain.. Mais que peut-on changer alors ? Plutôt se changer soi que l'ordre du monde. Bonne idée mais dans quelle mesure?
J'estime que la frontière est mince. Pourrais-je apprendre à mettre mon cerveau en veille et espérer que cela m’empêchera d'être plus malheureuse qu'un autre qui pense moins ?
Je reste persuadée que plus on est intelligent plus on est malheureux. La folie semble une fin un peu amère, si jamais j'étais intelligente, ce qui reste encore à prouver.
Se poser des questions ne revient pas à être intelligent, juste à beaucoup utiliser son cerveau et la touche -?- de son clavier, je ne sais pas si cela rend heureux ou malheureux.
Si je finis seule avec des chats, on en reparlera. Peut-être que je me mettrai à écrire des bouquins dans ce cas.
Je ne me sentais pas mieux lorsque je vivais encore avec J. au final. J'ose espérer que celui que je choisirai pour le long terme me permettra de trouver les ressources à l'intérieur de moi pour surmonter ce qu'on pourrait appeler mon "passager noir" [ en moins sanglant et définitif que Dexter cela dit]
Il semblerait que l'on soit responsable de notre existence. Bien qu'il y ait des choses que l'on ne peut pas contrôler et d'autres sur lesquelles nous pouvons avoir un réel impact. Il semblerait aussi qu'on s'évertue à vouloir changer les choses qui sont immuables et que l'on ne change pas les choses sur lesquelles on pourrait vraiment agir. Quoi de plus efficace pour développer un sentiment d'impuissance?
Mais comment déterminer ce qui est ou non immuable sinon en tentant d'avoir une quelconque emprise dessus?
Je me doute bien qu'on va pouvoir essayer longtemps de faire se lever le soleil ou encore de faire tomber la lune, en vain.. Mais que peut-on changer alors ? Plutôt se changer soi que l'ordre du monde. Bonne idée mais dans quelle mesure?
J'estime que la frontière est mince. Pourrais-je apprendre à mettre mon cerveau en veille et espérer que cela m’empêchera d'être plus malheureuse qu'un autre qui pense moins ?
Je reste persuadée que plus on est intelligent plus on est malheureux. La folie semble une fin un peu amère, si jamais j'étais intelligente, ce qui reste encore à prouver.
Se poser des questions ne revient pas à être intelligent, juste à beaucoup utiliser son cerveau et la touche -?- de son clavier, je ne sais pas si cela rend heureux ou malheureux.
Si je finis seule avec des chats, on en reparlera. Peut-être que je me mettrai à écrire des bouquins dans ce cas.
Cet article ne sert à rien. C'est simplement écrire pour passer le temps. C'est mieux d'écrire contre l'ennui que de manger contre l'ennui. Les deux emplissent, simplement pas les mêmes réceptacles.
Hey there Delilah..
Mettre des points et tourner des pages.
Je ne sais pas si l'on peut devenir douée pour cela. Je l'ai fait avec mon ex-belle-mère hier soir alors qu'elle insinuait que j'étais une fille de mauvaise vie et que le seigneur n'allait pas apprécier. Je ne dirais pas ce que je pense pour l'instant de ses propos, ce qui est certain, c'est que ce n'est ni poli, ni aimable.
J'ai fait aussi une chose difficile. J'ai dit Adieu à un homme parfait qui était une ombre dans ma vie depuis un bout de temps. Je ne dis pas ombre avec une connotation négative mais comme ce dont il s'agit : une présence discrète plus ou moins visible et perceptible selon les moments.
Je dis homme bien qu'il ne soit pas vraiment comporté comme tel ces derniers temps..
Je ne sais pas comment le reste de l'univers fait avec les rencontres et les sentiments mais pour ma part, je fonctionne au feeling. Je suis une personne passionnée et assez extrême dans une certaine mesure. Quand je donne, je donne beaucoup, je donne tout à vrai dire et ceci est applicable à toutes les situations de ma vie.
Quand je rencontre quelqu'un, je ressens quelque chose, que je nomme assez banalement "un truc", et qui me guide dans tous mes choix amoureux. Il y a comme une étincelle qui s'allume dans mon cerveau et qui me dit : "June, celui-là, il est pas mal du tout pour toi."
Et je ne fais pas référence à une attirance physique parce qu'il s'agit de deux choses bien différentes. Je parle d'une attirance intellectuelle.. Dit comme cela, j'avoue que c'est un peu tordu. Mais quand je parle à quelqu'un, je me dis : "Tiens, ça colle" sans que je puisse expliquer pour quelles raisons. Parfois c'est un rien du tout, une remarque, une tournure de phrases, un avis intéressant sur n'importe quel sujet.
Bref, quand j'ai rencontré ce mec, j'ai ressenti ce truc puissance 1500 et puis ça ne m'a quitté depuis. Attention, je vous voir déjà venir et faire des liens du genre : Yaaan ! Elle avait une relation extra-conjugale! Quelle S****E!
Encore une fois, il ne s'agit pas de cela. Je n'ai jamais été avec ce mec. J'ai juste gardé le souvenir de son visage et de sa personne dans un coin de ma tête. Je ne l'ai pas vu pendant une longue période et puis d'un seul coup, sur un coup de tête, je suis allée le voir. Quelle surprise alors (à moitié en fait) de me regarder réagir comme si j'avais 14 ans et que j'allais voir le garçon sur qui je craque ! Non, plus sérieusement.. Quand on se rend compte qu'après plusieurs années sans se voir et sans se parler ou presque, le "Truc" est toujours là, c'est tout de même quelque chose d'époustouflant d'après moi.
Et puis, voilà que l'autre voit ce même "Truc" en vous. C'est le drame!
On pourrait croire que c'est une belle histoire d'amour en perspective mais rien, NADA, juste des espoirs, de l'attente, beaucoup de questions et de la peine.
Je ne sais pas ce qui a fait que la situation en est arrivée à l'endroit où elle se trouve à cette heure mais... c'est comme ça. Nous communiquions énormément et puis au fur et à mesure du temps qui a passé, il s'est éloigné petit à petit. Aujourd'hui, je lui ai écrit que j'avais compris, que " les choses sont ce qu'elles sont, que je ne peux l'empêcher de prendre le large, ni changer le fait qu'il ait peur de me dire qu'il ne veut pas de moi une bonne fois pour toutes. Mais que j'ai compris qu'il voulait que je le laisse tranquille bien que cela me fasse beaucoup de mal."
Encore quelque chose de beau qui meurt dans l’œuf.
Il me manque tous les jours et je pense à lui constamment alors qu'il n'a jamais été mien. D'un autre côté, je suis soulagée parce qu'en ce moment j'ai d'autres chats à fouetter que courir pour rien après quelqu'un qui ne veut pas de moi. Je ne sais honnêtement pas si je vais réussir à l'oublier de sitôt. En théorie, c'est possible mais je ne veux pas parce que j'avais envie de croire à cette relation, à sa naissance. Je pensais vraiment qu'on aurait pu partager quelque chose d'unique, au moins pour un temps.
Nous avons partagé de l'amour, je crois. J'espère. Je lui ai à peine écrit que je le regrette. Je voudrais pouvoir lui écrire encore et encore et le convaincre que cette relation pourrait fonctionner mais je sais parfaitement que c'est inutile.
J'ai déjà essayé de le faire changer d'avis.
Quand je pense que je lui ai écrit des tonnes de lettres, que je lui ai écrit une chanson, que j'ai fait 900 km pour le voir, qu'il a chamboulé ma vie, que chaque chanson qui passe à la radio me fait penser à lui, que je le retrouve dans tous les livres que je lis et dans toutes les situations de mes journées. Il m'accompagne à chaque instant et pourtant je dois le laisser partir, que je lui ai envoyé un cadeau par la poste pour son anniversaire, qu'il rythme mes humeurs sans rien faire.
Je dis qu'il a chamboulé ma vie mais pas que je le regrette parce que je ne le regrette pas. Je lui en suis reconnaissante car j'avais besoin de ce changement. Je lui ai dit à lui et certaines amies que je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi prenant pour quelqu'un et pourtant je suis un coeur d'artichaut. Même ce que j'ai ressenti et partagé avec J. n'est pas comparable bien que cela soit très fort et qu'il va me manquer. Ce qui s'est passé pour moi, c'est complètement différent.
Je n'ai pas envie qu'il disparaisse de ma vie. J'ai peur de ma vie sans lui. Je voudrais qu'il change d'avis et qu'il me dise qu'il est prêt à essayer peu importe la difficulté et la distance et le fait que je sois chiante. J'ai envie qu'il me dise qu'il ressent toujours la même chose pour moi. Je voudrais revoir ses yeux briller quand il me regarde, je voudrais le voir encore sourire et je voudrais l'entendre me dire qu'il est tellement heureux lorsque je lui ai dit que je pensais être amoureuse de lui.
Je déteste les histoires qui se terminent avant même d'avoir commencé.
Mettre des points et tourner des pages.. Je ne l'ai fait qu'à contre-coeur alors ça ne semble pas fonctionner très bien pour le moment.
dimanche 7 septembre 2014
A kiss with a fist is better than none..
De retour sur la spider web qu'est internet.. Pourquoi? Pour raconter ma vie à la terre entière? Non, simplement parce que j'ai des choses à dire et qu'il est bien plus facile pour moi d'écrire des articles que des bouquins. Du moins pour le moment. Que mon style soit dégueu, ça c'est une autre histoire. Ce n'est pas du tout la même chose d'écrire des articles en ligne que d'écrire dans son journal intime, rien que parce que le journal est intitulé "intime". Mon but n'est pas de devenir une bloggeuse, simplement d'écrire pour mon plaisir et potentiellement celui des autres. A voir.
Pourquoi recommencer à écrire maintenant ?
Je crois que c'est simplement parce que ma vie est un château de cartes qui vient de s'écrouler. De ce fait, j'ai beaucoup de choses à dire et en plus, c'est beaucoup plus facile d'écrire quand ça va mal.
C'est une rude année en perspective mais une année pleine de nouveautés et d'espoir.
Je viens de rompre avec mon mec après 2 ans et demi de relation et un an et demi de vie commune. Rien de bien extraordinaire mais ça vous change tout de même vos habitudes, votre train-train quotidien.
J'ai changé d'appartement pour aller dans un chantier sans salle de bain, ni cuisine. Les voisins sont gentils mais bon.. il y a des limites. Les péripéties familiales qui n'en finissent pas.
Aujourd'hui, cela fait une semaine que j'ai déménagé et j'ai trouvé un nouvel appartement en colocation. Je devrais bouger à la fin du mois et c'est un grand soulagement pour moi.
Imaginer que je puisse vivre à l’extérieur de Strasbourg, dans un appartement en travaux pour une durée indéterminée et ce sans eau courante. c'est peut-être un peu trop de demander..
Cela dit, cet appartement ressemble à ma vie. C'est un bazar à reconstruire, à modeler.
C'est un univers de possibles.
Moi aussi, je dois me reconstruire, réapprendre à vivre seule et pour moi. Assumer cette décision difficile que j'ai prise et en sortir nouvelle, fraîche et prête pour d'autres aventures.
C'est donc un message d'espoir que ce premier article. Il dégage pleins de bonnes ondes.
Bon, il n'y a pas que du bon qui va ressortir dans tous les articles que j'écrirai. Cette année, j'ai tout de même l'intention de passer deux coucours, de faire de la danse, de la gym, de la natation, d'avoir un groupe de rock, de faire des voyages, d'écrire un mémoire, de continuer mon bafd, de faire le TTT et de m'amuser. Tout ça... Rien que ça me direz-vous ?
Chez nous, les scorpions, c'est tout ou rien...
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