dimanche 23 août 2015

Hypermusic.

Cela fait un moment que je n'ai pas écrit. Je m'en rends compte. J'ai été tellement prise par ma vie, trop occupée à en "sucer la substantifique moelle" que je n'ai plus pris le temps de la contempler, de m'en distancier. Enfin oui, voilà, toutes ces conneries. 

Mon été a été des plus agités. J'ai monté et descendu des boites d'archives dans les escaliers pour Total pendant trois semaines, ce qui m'a fait du bien. Ne pas travailler avec des enfants pour changer. Plus chiant que les archives, tu meurs mais bon. C'est un job comme un autre. 
Je suis partie à Toulouse pour une semaine et j'ai profité de M. et du soleil. Comme elle m'avait manquée!
J'avais presque l'impression d'être revenue à nos années folles au lycée lorsqu'on se voyait tous les jours, qu'on s'embrassait pour se dire bonjour, qu'on partageait toutes les souffrances de nos âmes adolescentes. Tout ceci mais en plus mature, avec des regards nouveaux sur nos vies et sur nos perspectives d'avenir.
C'était un pur bonheur ! 

Et puis, j'ai passé un nombre important de jours et de nuits aux côtés de mon cher et tendre. Cet homme, dont j'avais presque abandonné l'idée, que je pensais perdu pour moi autrement que comme un confident, un ami,  est aujourd'hui mon partenaire, peut-être de vie qui sait. Nous nous découvrons encore dans nos singularités et nos défauts mais je ne crois pas me tromper lorsque j'écris que nous voulons vraiment avancer ensemble et créer une relation nouvelle et unique pour nous deux. Les pas se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque pas qu'il fait dans ma direction est toujours une surprise, dans un ordre décousu et parfois complètement fou. Il ne fait pas les pas que je voudrais qu'il fasse mais fait ceux auxquels je n'ose même pas penser. Il est une bonne surprise quotidienne, une dose de douceur et de tendresse, un regard qui dit tout mais une bouche qui se tait. Il est un vrai trésor
Dieu, qu'il m'énerve par moments, qu'il me pousse dans mes retranchements avec son air bourru et ses répliques sèches, avec ses haussements d'épaules et ses maladresses. Les raisons de son agacement m'étonnent toujours autant que toutes les choses qui pourraient l'agacer mais qui ne le font pas. Il est un vrai mystère. 

Il n'aime pas que je parle de lui, que j'écrive sur lui et encore moins que je le complimente. Il parait que je suis tarée, que je tripe. A la bonne heure, cela ne serait pas la première fois ! 

En dehors de cela, la rentrée se rapproche doucement mais sûrement. Elle est dangereusement proche et des tonnes de choses sont encore à voir, à être pensées. Tout un système de fonctionnement doit se mettre en place et je me sens parfois des plus démunies. D'un autre côté, je n'ai pas peur du tout, j'ai hâte. Je suis excitée comme une petite puce à l'idée d'être finalement une maîtresse, de pouvoir avoir ma classe.
Je sais que ça ne pas va pas être de la tarte mais peu importe. J'ai tout de même hâte. =) 

La vie est belle. 

lundi 29 juin 2015

Be or not to be... No longer a question.

C'est fait. Je l'ai eu ce concours. Je suis une maîtresse, pour de vrai. En septembre, j'aurais des élèves, une classe, une école, un boulot. C'est un grand pas en avant, un avènement.
Je me réveille chaque matin et je me dis: P***** de M****! ça y est June, t'es une maîtresse.

Je suis si contente, si épanouie en ce moment que je ne sais même pas comment décrire tout ça. Entre le concours, la musique et tout le reste, je ne sais plus où avoir la tête.
J'ai une envie de m'allonger dans l'herbe haute et de regarder indéfiniment les nuages passer, d'imaginer ce à quoi ils peuvent ressembler comme lorsqu'on est gamin. Juste apprécier l'entièreté du moment, son infinie beauté. Si je pouvais avoir aussi un petit pique-nique et une robe printanière alors tout serait parfait.
Je vais faire ça bientôt oui, oui !
J'ai le sentiment que ma vie prend forme petit à petit, qu'elle prend une réelle direction et que celle-ci me plait vraiment.

mercredi 17 juin 2015

Ma brosse à dents. Mon cookie et mon boulot.

C'est bon. Le concours est derrière moi. Pour cette année du moins si tout va mal et pour toujours si tout va pour le mieux. En l’occurrence, mon dernier oral s'est vraiment bien passé alors c'est bien prometteur. 
Ça sent la cuisine et le tablier. C'est le beau temps dehors, la robe que j'ai envie de porter, mon tatouage samedi, la fête de la musique. Ma soutenance de mémoire déplacée à mardi prochain. 
J'ai hâte. Cet été est encore une fois plein de promesses.

Je vais bien ces derniers temps, pas d'interrogations, de doutes ni de douleurs.. Je n'ai rien à écrire.
C'est une très bonne chose. 

vendredi 12 juin 2015

Again the moon rises up too high and we don't need the sky..


Mes monstrueux enfants du soir vont terriblement me manquer. 
Ils m'ont rendue folle toute l'année. Dès les premières minutes, j'avais remarqué lesquels allaient me poser des soucis à chaque fois et pourtant, on s'attache même aux pires. 
Je crois qu'ils vont aussi me manquer parce que je ne vais probablement jamais retourner dans cette école.(J'espère en tous cas!)

Je viens de retomber sur un morceau de musique que j'adore:
At your enemies - John Frusciante & Josh Klinghoffer. 
Tout à fait planant et MB mais bon. J'aime tout de même trop. 

Les frasques dépressives de John sont tout à fait délicieuses alors qu'importe ? 

Ce soir, on doit faire un passage radio et cela me fait vraiment très peur. 
Je ne peux juste pas faire de tambourin... Il faut que J. arrive à 20h. Sinon, c'est la fin des haricots. 
Pourquoi cela serait si étrange que la performance de notre groupe soit importante pour moi, même s'il s'agit d'une radio de cave que personne n'écoute ? 
Il semblerait que nous soyons des fainéants. Ça me chagrine.

Plus ça va et moins ça va. 
Au moins, notre mémoire est "bon et intéressant" d'après notre directeur. C'est juste trop bien! 

jeudi 11 juin 2015

Chicken Noodle Soup et Séduction Passive !

Une envie d'écrire sans trop savoir quoi. Aujourd'hui, j'ai pensé à mes nouvelles érotiques, celles que j'ai dit que je commencerai à écrire. Je ne sais pas trop par quoi commencer. On met toujours de soi dans ce qu'on écrit, mais au point d'écrire sur soi, de parler de soi et de ses expériences ?  Il s'agit déjà de savoir trouver de l'érotisme là où il n'y en a pas forcément. Un mauvais coup est un mauvais coup. 
Forcément que je vais aller chercher dans mes histoires un peu. De petits détails insignifiants, des anecdotes. 
Encore faudrait-il que je commence à écrire les premiers mots, que je batte la page blanche. 
Bon, ce n'est pas comme si j'avais du mal à écrire puisqu'en général, j'écris comme je parle : Souvent et beaucoup (trop)

Nous verrons. 

Sinon, je ne sais pas trop quoi penser de ma discussion avec T. et de l'apparente absence de conséquences de celle-ci. Je m'attendais à des éclairs et à des déchirures, à de la complication... Mais peut-on compliquer encore ce qui l'est déjà par essence?  

Nous verrons. 
Nous verrons.
Nous verrons. 

mercredi 10 juin 2015

Dis moi que si tu es là ce n'est pas juste pour mes jolis yeux Dis moi qu'au delà de ça y'a d'autres raisons qui te rendent heureux Dis moi si tu aimes bien nos paresses et nos matins d'amoureux Dis moi que c'est un début mais que tu vois déjà la suite à deux Dis moi que je suis la seule que tu n'aies jamais autant désirée Je n'ai pas de rendez vous, plus de rencard que j'ai envie d'accepter Avec toi c'est évident je suis prête à oublier mon passé J'ai toujours aimé charmer mais peu importe si qu'il n'y a qu'à toi que je plais Moi je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Oh ça ira J'aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments Ton regard doux comme un secret tes caresses aux limites de l'indécent Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d'absence Si je vais au paradis j'suis pas sur de voir la différence Moi je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Je me dis prenons des risques et de toute façon c'est trop tard Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs J'ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur Oh tu sais j'ai peur Je me dis que c'est toi Et je sais que tu y crois Tu es celui qui rythme mes bonheurs, Qui rythme mes humeurs Juste comme ça Et je me dis que c'est toi Et pour la toute première fois Pardonne moi mes doutes et mes colères Le temps fera l'affaire Et toi et moi Oh ça ira Je me dis que c'est toi ça ira Je sais que tu y crois, oh ça ira Et toi et moi juste comme ça Je me dis que c'est toi Je sais que tu y crois, Et toi et moi juste comme ça

Quand on écoute Joyce Jonathan.. Tellement cu-cul la praline! Je suis de bonne humeur puisque ce mémoire se termine. J'ai l'impression de n'avoir que ce mot à la bouche: Mémoire, mémoire, mémoire.
Mémoire et Oral, Oral et mémoire...
Si j'avais le temps, je pourrais écrire une chanson là-dessus. L'an dernier, nous avions bien écrit une chanson sur les mathématiques avec J. alors pourquoi pas sur ces dossiers de malheur ?

J'ai eu ce boulot que j'espérais tellement avoir durant le mois de juillet. Pour la première fois depuis que je bosse, je vais faire autre chose que m'occuper de gamins. C'est vrai que quand j'y réfléchis, je n'ai rien fait d'autre. Si ! Cueillir des mirabelles pendant une semaine l'été de mes 16 ans. J'ai vraiment envie de savoir ce que ça peut être de faire autre chose que d'organiser des activités, de chanter des chansons pour enfants, de se déguiser et de se donner en spectacle, de se lever à 3 h du mat' pour essayer le vomi d'un môme sur le sol, en bercer un autre qui a le mal du pays, faire le tour des têtes de la colo pour savoir qui a des poux, faire les shampoings, soigner les bobos, écrire des projets pédagogiques, planifier des sorties, gérer des animateurs... enfin toutes ces choses que j'aime tellement faire, qui sont source d'une fatigue incommensurable puisque je finis toujours malade à la fin.

Bref, cet été, je bosse chez Total. 
Je vais avoir une vraie paie pour la première fois depuis que je bosse parce que soyons francs... l'animation, c'est comme l'enseignement, ça ne paie pas. 
Encore une chose qu'on ne fait pas pour le salaire mais pour l'humain. 
On verra ce que cela va m'apprendre, me faire découvrir. J'ai hâte!

J'ai aussi hâte de me faire tatouer à nouveau. C'est pour le 20. 
Je viens de me souvenir d'une discussion que j'ai eu avec D. il y a de cela quelques années. Je lui demandais comment il fait pour être toujours tellement positif sur tout. Parce qu'il l'est encore plus que moi, c'est pour dire! Bref, il m'expliquait qu'il se réjouissait toujours pour les événements à venir. Comme des petits projets dans le temps qui font avancer. J'ai compris à l'époque ce qu'il voulait dire mais je dois dire que je fais vraiment corps avec cette idée maintenant. Le fait d'avoir des choses de prévues dans le temps qui me motivent, qui me donnent envie d'aller de l'avant toujours... C'est un sentiment incroyable qui brasse tellement d'énergie positive. 

Quand je rembobine un peu la pellicule de ma vie, je repense à mon temps avec J. et à ce sentiment que j'avais de croire que j'étais la plus heureuse du monde. Mais à vrai dire, c'est 1000 fois mieux qu'avant maintenant. Cette année universitaire a été porteuse de tant de bonheur, de satisfactions, de belles rencontres. Bien sûr, j'ai eu des moments durs comme le début de l'année 2015 qui a été une catastrophe sur tous les plans, mais cette année a été une renaissance pour moi. 
C'est un peu comparable à ma première année de fac, back in september 2010, qui était une véritable bouffée d'air frais, un réveil au monde pour moi avec l'endormissement douloureux de la prépa. 

Et en ce moment, je suis vraiment stressée mais en même temps enthousiasmée par tout ce travail qui est un réel défi pour moi. Parce que oui, c'est ce que j'aime, ce qui m'anime, les difficultés. Je me demande si c'est pas limite maso de s'épanouir dans la difficulté mais soit. 

Bon après, il y a le reste qui va bien aussi. 
#MMJC



mardi 9 juin 2015

Sometimes it lasts in love and sometimes it hurts instead..

J'ai envie de hurler tellement la mise en page de mémoire me prend le chou. 
J'ai bien envie d'arracher l'écran de l'ordinateur et de le jeter par la fenêtre. Pourtant, j'ai avancé et j'ai même l'impression d'avoir fait quelque chose de pas dégueu du tout. On verra ce qu'en disent les experts. 
Bientôt, j'en aurais terminé avec tout ceci. Les oraux seront derrière moi de même que la soutenance du mémoire et de mes études à proprement parler puisque le DU ne compte pas vraiment, c'est du présentiel. 
Je m'interroge sur ce à quoi va ressembler ma vie après cela. Est-ce que tout va changer, se transformer, être différent? 

Je ne dis plus les choses. Désormais, je tais ce qui se passe et d'une certaine façon, c'est certainement mieux pour tout le monde. C'est plus sécurisant en tous cas.

mercredi 3 juin 2015

What is it that makes you so happy?

Je m'interroge. Je me souviens d'avoir eu une histoire étant plus jeune avec D. Je l'appelle un "unfinished business" parce que nous n'avions jamais réussi à nous trouver en phase sur le plan sexuel. Il était prêt quand je ne l'étais pas encore et ne l'était plus quand moi je l'étais finalement. 
J'ai toujours vécu et ressenti ces événements comme l'un des échecs de ma sexualité et cela a laissé en moi la conviction que certaines personnes ne sont pas faites pour s'entendre sur le plan sexuel. 
Cela dit.. personne n'a jamais dit que c'était la vérité. Ce qui est vrai, c'est toute cette histoire d'hormones qui fait qu'on est ou pas attiré par certaines personnes en fonction de sa propre concentration hormonale. Toutes les histoires d'accouplement n'étant que, si l'on s'en tient au scientifique, la recherche de la personne la plus apte à nous donner une progéniture saine et forte. On est bien loin du romantisme, des bougies, de l'amour et tout le reste. 
le fait est que nous sommes des fruits de la culture au moins autant, si ce n'est plus, que des fruits de la nature. Notre culture a fait que la sexualité a pris une dimension de plaisir et non plus seulement un acte à visée reproductrice. A partir de là, qu'est-ce qui joue dans le choix d'un partenaire? 
Son apparence? son physique? ses traits moraux? Peut-on ressentir du désir pour toute personne que l'on croise ou non? 
Et alors comment savoir si les rapports intimes vont bien se passer ou non? 

Avec le recul, je me dis que l'entente sexuelle est à mettre en lien avec deux choses:
- notre passé sexuel
- notre conception de la sexualité

Dans un premier temps, les expériences sexuelles que nous avons eu ont forgé nos réactions, nos comportements et nos attentes sur le plan sexuel au point que si l'on a pas eu l'occasion d'expérimenter différentes façons de "faire l'amour", on pourrait être amené à croire qu'il n'existe qu'une façon. Je ne parle pas là de pratiques sexuelles, de positions ou autres, seulement mais bien de comportements basiques durant le sexe. Ça me rappelle l'anecdote du "bateau ivre" qu'une amie m'avait raconté un jour. Elle expliquait qu'elle avait couché avec un homme et que c'était pour elle la 4eme dimension parce qu'il se balançait légèrement de gauche à droite durant l'acte et qu'elle n'avait jamais vu quelque chose comme cela. Cela l'avait beaucoup perturbé à l'époque. C'est un peu la question de savoir si l'on peut se satisfaire d'un "lapin" si l'on a été habitué à "une tortue", à une étreinte toute en douceur et délicatesse, si l'on a été habitué à des rapports forts et brutaux... Bref, notre passé sexuel conditionne nos attentes sur le plan sexuel.

Dans un second temps, notre conception de la sexualité joue, d'après moi, un rôle important dans la façon dont nous allons nous comporter durant l'acte sexuel. Naturellement que notre tempérament et notre personnalité va jouer influer là-dessus également, sans doute... quoique.. On pourrait avoir de sacrés surprises parfois je pense. Bref, digression. Ce que j'entends par conception de la sexualité c'est ce qu'il sous-tend pour nous, ce qu'on y voit. Est-ce un acte sérieux, un jeu perpétuel, un rapport de force, une recherche de communion, un acte d'amour pur et simple, un besoin naturel et animal ? 
Toutes ces conceptions influent directement sur notre façon d'être durant nos rapports intimes. Attention, on pourra me dire que je confonds avec les envies du moment. Oui, parfois, on recherche différents types de sexe: parfois c'est de l'échange, parfois c'est plus animal... Mais ce n'est pas encore le bon niveau d'appréhension de la problématique abordée. On n'est pas dans les envies passagères mais vraiment dans une composante ontologique de la sexualité. Ce qui est le sexe pour moi définit ce que je fais sexuellement. Théorie à creuser. Il faudrait faire un sondage entre conceptions et pratiques pour vérifier cela. 

Bref, je pense que les conceptions peuvent cohabiter, qu'elles finissent par se mêler l'une à l'autre si tant est qu'on laisse la porte ouverte aux conceptions de l'autre. Cela dit, je ne pourrais pas me prononcer sur la viabilité d'une telle cohabitation. 

Si je foire mon oral de demain, je pourrais toujours envisager de me reconvertir en penseuse de la sexualité ou ouvrir ma pratique en tant que sexologue. ^^

mardi 2 juin 2015

lundi 1 juin 2015

C'est pas des carrés, pas des losanges, pas des conneries, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques. Le sol est pas plat, je suis pas aux anges, c'est pas c'qu'on m'avait dit, tu me manques, tu m'manques, tu m'manques.

Du chocolat, ça semble bien être la période. Période de révisions car jeudi, je fais sa fête à l'EPS et au système éducatif. Bon, qu'on se le dise, je ne suis pas prête. Mais, je ne suis jamais prête de toutes façons. J'aime cette petite tension au creux du ventre qui t'oblige à donner le meilleur de toi jusqu'à la dernière seconde et aussi le fait qu'il est impossible de se perdre dans un amas de connaissances qu'on a pas. 
Mieux savoir peu de choses mais les savoir bien et savoir quoi en faire plutôt que d'emmagasiner des tonnes d'informations qui iront se cacher dans un recoin dès que le stress aura montré le bout de son nez. 
Cette année est mon année. J'en ai décidé ainsi. 

Il y a trop en jeu, trop de choses importantes. Pas question de ne pas l'avoir et pas question d'être envoyée à l'autre bout de l'Alsace. Je suis trop heureuse et bien trop épanouie en ce moment pour qu'il en soit autrement. J'ai envie de cette vie-là. 

Il y avait pas mal de dysfonctionnements dans mon existence ces derniers mois, du flou, de la peine, de l'incompréhension. J'ai un peu laissé tout cela de côté. 
Je ne suis plus un âne qui a faim et à qui l'on donne à boire. Non, non. 
Alors oui, c'est certain. J'ai soif de lui, de son parfum, de sa présence, de tout ce qu'il peut bien m'apporter en ce moment et Dieu seul sait tout ce qu'il m'apporte (enfin Dieu, lui et moi) mais je ne désespère plus de ne pas avoir ce à quoi j'aspire pour la simple et bonne raison que d'une certain façon: je suis assez satisfaite ainsi. 



Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin [Jean Cocteau] 

mercredi 27 mai 2015

you know that I could use somebody... someone like you.

Café et Chocolat. Dossier d'instruction civique et morale. 
Café et Papa au téléphone.
Dossier de malheur. Je te finis, je t'envoie, je te présente et je te brûle.
Admissible. 

C'est rassurant et terrifiant. 
J'ai dit à mon padre que peu importe l'issue du concours, je ne voulais plus dépendre d'eux l'année prochaine. Je me débrouillerai et c'est tout. L'argent, le budget. Les grandes discussions du moment avec mon petit frère qui explose son budget chaque mois et qui estime cela normal: "Il faut bien vivre", dit-il. 
Petit merdeux, va !
Je fais le calcul terrible de ce que je coûte à mes parents chaque année depuis 6 ans: 7000 euros ni plus ni moins. 42000 euros depuis que j'ai commencé à étudier. C'est une coquette somme qu'ils auraient pu investir dans d'autres choses que dans le futur de leur fille aînée. Normal, d'après mon père, de soutenir ses enfants, d'assurer qu'ils aient accès aux études supérieurs si c'est ce à quoi ils aspirent. 
Mes parents sont encore un peu mes héros par moments. Je voudrais n'être pas moins extraordinaire qu'eux lorsque j'aurai moi-même des enfants. Tout cet amour, toute cette tolérance pour faire de nous des belles têtes bien remplies de beaux idéaux et d'un esprit critique. Si j'avais du attendre cela de l'école, je crois que je serais en mauvaise posture à l'heure actuelle. Et dire que bientôt, là sera mon métier. Je compte bien réussir à faire ce que mes professeurs n'ont pas réussi à faire avec moi et certainement tant d'autres. 
Faisons-les réfléchir ces enfants, donnons leur de la nourriture spirituelle. Apprenons leur qu'appeler un chat "un chat" c'est manquer d'imagination. Mettons-les dans des situations qui les obligent à sortir de leur zone de confort, qui les poussent à s'interroger, à douter, à proposer et à défendre leur idées. 
Pour nous-même, soyons passionnés et convaincus, pour faire honneur à cette tache incroyable qui nous incombe. 

#Dramaqueen!

Ce dossier me prend tellement le choux. 
Ma chambre a une odeur. C'est entêtant. 
J'ai un dossier à finir. 

Mon horoscope du jour:
" One distraction after another may interfere with your work today, Scorpio. Because you are such a can-do-person who is driven to succeed, you may be tempted to stop whatever you are doing and address each issue as it arises. However, you would be better off just making a note of what's going on, and putting it off for a better time. You have something important to accomplish  now, and that really shouldn't wait. No harm will be done if you stay focused on what you're doing as long as you deal with whatever complications come your way at a later time"

Même mon maudit horoscope à trois sous me dit de rester concentrée et de finir mon dossier. 
FAIS ATTENTION !

mardi 19 mai 2015

Bloody Pink Fluffy Unicorn on a Slippy Rainbow !


What the hell ? except the absolute abuse? 
I actually don't really know what I am supposed to think about all of this. Somehow, I don't even really care. Just wondering to which part of my self it belongs. Is it part of this old me, the reckless and stupid June, doing stuff without thinking too much about the consequences, the young and fearless June? Or is it the new one, the all grown-up June with a rational mind and a temperant behaviour? 
I wouldn't say that this whole stuff is near temperance because it is surely way beyond reasonable, logical or clever. Nope. It is bloody stupid and it may blow up just like that, in our faces. 

It is all about making choices and assuming them and also not caring too much about DTR or belonging to some freaky box. 
Do I care? 

This is a question that I keep on asking myself. Surely I do. Such a good friend goes with caring, it's almost mandatory. The rest? Perfectly clear I guess. I know. 
I just need to keep on feeling this way, keep on not getting emotionally involved.
If I play my part well. Then no problem. 
We will just keep on spending time together and do whatever we want to when we want to. 
And eventually each of us will go his own way? 

Let's be rational about that. No other issue. 

This is how this kind of things go. We are way too close for any girlfriend or boyfriend to feel secure in a relationship with any of us. And I mean it, even without the whole weirdo thingy thing. Spending time together like that, keeping in touch this often; that would drive any partner mad and jealous and many other things. 
So we will have to come back to our very beginnings at one point.
Or, our recklessness is going to tare us apart.
Or, we are going to end up together.

But, I don't really want to think about that. Because then I will need to talk about it and then that would surely be explosive somehow with me, June, official Drama queen and queen of the abuse at the same bloody time. ^^ 
Goes well but I'm gonna be abusive as always, being passionate and reckless feels quite good sometimes.

Something else to say? 
That was absolutely amazing and crazy. For me, that is for sure. 
I will surely crave for it and I am pretty sure he knows that already. 
I won't show it though or won't try to show it. 


vendredi 8 mai 2015

The only weapon you have...

J'ai passé les journées d'hier et d'avant-hier à ruminer, à tourner et retourner la situation parce qu'elle n'était pas claire. Quand les événements ne font pas sens pour nous, comment diable peut-on les laisser de côté ? 
Personnellement, je ne peux pas le faire.  Et pour moi, ce n'était pas clair. Au point que j'en suis devenue fâchée contre lui et tout ce qu'il me fait  subir indirectement. Il ne suffit pas de parler pendant des heures et de tourner autour du pot en espérant que cela devienne clair. Pour en parler, nous en avons parlé. Cela dit, dans les termes utilisés et choisis, le doute est resté entier. Et, lorsqu'on est attaché à quelqu'un sur le plan émotionnel, ne va-t-on se raccrocher à tout ce qu'il est possible pour se convaincre qu'il y a une possibilité ? quelque chose de plus à y voir? 
Hier, ma rancœur était trop forte. Je suis sortie boire une verre avec une amie et j'ai passé un très bon moment. Cela dit en rentrant j'étais ce qu'on appeler d'humeur orageuse. J'étais remontée à l'intérieur sans vraiment savoir pourquoi. Simplement parce que je me sentais dans le flou, forcée de faire des choix, de prendre des décisions qui n'étaient pas pour moi. Et pourquoi ? 
Parce que j'avais l'impression d'être au clair et devoir gérer son incertitude. 
Je me suis fâchée contre lui enfin.. Je lui ai fait comprendre qu'il fallait en discuter parce que cela me pesait. Cela s'est terminé en une discussion au téléphone à minuit. Cela a duré 20 minutes mais les 5 premières minutes ont suffi à désamorcer la situation. 
Je lui ai dit qu'il n'était pas au clair et que cela me mettait dans une situation désagréable que je ne pouvais pas gérer. Il a juste eu à répondre: Mais moi, je suis au clair. 
Et les liens qui manquaient pour que cela soit intelligible se sont faits. Il est au clair. Il n'a pas paru l'être par peur de me blesser ou de me perdre mais il est au clair. Pendant deux mois, je me suis raccrochée à des espoirs vains parce qu'il voulait y aller doucement et parce que j'ai joué la fille forte et en contrôle. 
Il y a des choses que je dois changer. 
C'est bien d'être passionnée et impulsive mais quand on ajoute à cela une grosse dose d'impatience... c'est fichtrement explosif. Ça rend fou. 

Bref, il m'a dit ça. Tout simplement. Et j'ai pleuré. Je n'avais pas pleuré encore depuis le bazar qu'on a commencé à mettre entre nous. Ce qui signifiait que ce n'était pas clair pour moi. J'ai la larme drôlement facile donc c'était sûr. Je m'étais d'ailleurs fait la remarque, que c'était étrange de n'avoir pas encore pleuré alors je pleure pour tout et n'importe quoi, tout le temps. (Bien que je n'ai pas pleuré des masses ces derniers temps). 
Il n'a jamais douté. Dire " Rationnellement, je devrais être avec une fille comme toi" ne voulait pas du tout dire " une partie de moi voudrait être avec toi", c'était simplement un constat, sorti d'une réflexion logique. Le pauvre ! Comment pouvait-il se douter que j'allais le prendre ainsi? Que j'allais me nourrir de ses réflexions pour empirer l'état de mon émotionnel par rapport à lui ? Il ne pouvait pas. S'il avait su, je crois qu'il aurait réfléchi bien davantage à ces propos. 

Je m'en veux de lui avoir fait subir tout ça, de lui avoir donné une image de moi si négative, celle d'une hystérique, celle d'une personne que je pense ne pas être. Le doute nous met dans des positions délicates tout de même.
Désormais, que dire de mon ressenti? Je suis apaisée, c'est certain parce que je sais comment regarder ce lien qui nous unit. Il n'y a qu'un point de vue, qu'une seule possibilité et ce n'est pas une difficulté de l'accepter. Je tiens à lui en tant qu'ami en premier lieu puisque c'est ce qu'il est: un ami très intéressant et intelligent avec qui j'éprouve beaucoup de plaisir à discuter et à passer du temps. A partir de ce constat, que faire de mon ressenti? Accepter que les relations hommes-femmes ne sont pas toujours faciles, que parfois on ne sait que faire d'un lien qui semble plus fort que prévu ?  Je vais certainement avoir besoin d'un petit peu de temps pour que tout cela s'estompe mais je ne suis pas têtue sur des détails comme cela. Je trouve cela irrespectueux de s'acharner à vouloir se faire "aimer" de quelqu'un alors qu'on sait que cela n'arrivera pas. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. 

Je suis étonnée qu'il veuille encore être mon ami. Vraiment un chic type. 
C'est marrant. Je repense à ce que C. m'a dit vendredi soir alors qu'on était enfermé dans la salle de bain. Il me faisait son grand discours sur le temps qu'il faut laisser aux gens pour qu'ils se réveillent. C'est des bêtises tout ça. Il faut que ça fonctionne quand on le sent, pas qu'on se languisse pendant des années en espérant qu'une personne tournera les yeux vers nous. Il s'agit de lui ouvrir les yeux du mieux qu'on peut. Si cela n'arrive pas, alors c'est que cela ne devait pas arriver tout simplement. Qu'on n'est pas la "bonne personne", que ce n'est pas le bon moment. L'émotion, ça ne se réfléchit pas, ça ne se rationalise pas. Vouloir raisonner avec les sentiments, c'est tuer la spontanéité de l'émotion, c'est la dénaturer. On se sent comme on se sent parce qu'on doit se sentir ainsi à ce moment. L'esprit est comme le corps, d'après moi, il a ses besoins et ses envies. Parfois on voit clairement où il veut nous mener et pourquoi. D'autres fois, on avance dans le noir et on se cogne à un mur avant de se rendre compte qu'on avait juste fermé les yeux. 
C'est sur les faits qu'on raisonne, sur ce qu'on fait de nos sentiments, sur la façon dont on essaie de concrétiser l'abstraction qu'est l'émotion. On peut déduire de façon cartésienne des conséquences d'une action guidée par nos émotions. Oui. voilà ce que je pense. 

Chacun devrait prendre le temps de se regarder parfois et d'analyser, avec un filtre dénué d'affect, les décisions prises chaque jour. J'ai la conviction que cela peut nous aider à agir de façon plus aguerrie par la suite. 

Je me rends compte que j'ai écrit de longues phrases bien pompeuses. J'espère qu'elles sont compréhensibles. 

lundi 4 mai 2015

... Non lagrimar pui...

Il faut que je cesse d'en discuter, que je cesse d'y penser et ce surtout le soir. Quand cela arrive que je suis toujours dans un sale état le matin revenu. Mais vraiment de très méchante humeur. Je déteste aller me coucher avec des situations négatives en tête, lorsque je n'ai pas le temps de "processer" avant mon sommeil.
Je me suis crée une case "cela n'existe pas" enfin dans la vie réelle parce qu'il est évident que je ne peux pas volontairement faire disparaître ce qui me dérange ou me blesse d'un coup de baguette magique. Je ne sais pas exactement comment je vais rendre cela possible: ne pas faire exister ce que je ressens. 
Couper la poire en deux entre ce qui relève de notre amitié et ce qui relève du reste. Notre discussion d'hier était si difficile et tellement surréaliste. L'entendre me dire : "à ce moment-là, je me suis dit : c'est une meuf comme ça que je veux" et ensuite, c'est tellement rationnel mais pas émotionnel. 
Quand je l'entends me parler comme ça, je ne sais pas si je dois lui dire de se taire ou attendre une vie entière en espérant qu'il se réveille un matin avec cet émotionnel qui manque si cruellement. 
He is a bloody evidence to me. 

Un sentiment tranquille et serein de certitude. 
Je dois le faire disparaître maintenant. 
Parce que je l'ai dit. 
J'ai dit que je pouvais le faire, alors je dois le faire.
Je n'ai simplement pas envie. 

Aujourd'hui, je prends rendez-vous pour mon nouveau tatouage. 
Pas question d'attendre un jour de plus. 

Pour ce qui est de lui, il s'agit d'agir désormais et surtout, surtout d'arrêter d'y penser. 
Heureux les simples d'esprit. 

dimanche 3 mai 2015

L'instant nous fait toucher l'éternité.

Week-end intéressant. Week-end terrifiant. 
Je ne sais pas vraiment par où commencer. Il a dit quelque chose d'assez déroutant hier. Je refuse d'ailleurs même d'y trop penser. Il n'a même pas conscience de la portée que cela peut avoir sur moi. 
Je me sens comme je me sentais il y a trois ans et demi. Cette assurance froide dans le coeur. Lorsqu'on sait et que peu importe ce que l'on se dit à soi, ce qu'on dit aux autres, peu importe les techniques que l'on met au point pour oublier où l'on se trouve. On y est. 

La conclusion est que je dois m'écouter d'avantage et cesser de tenter de fuir ce que je ne peux pas fuir. 
Il parait que "le ressenti" appartient au domaine des femmes. Les hommes seraient plus rationnels, plus logiques, plus pragmatiques? 
Je n'en suis pas certaine. Je pense qu'homme ou femme, certaines choses dépassent le domaine de l'entendement et certaines situations mettent notre logique à mal. C'est ainsi. 
Et alors que faire dans ces cas-là? Doit-on se tourner vers l'immobilisme sous prétexte que la raison n'est d'aucun secours? 

"Le coeur a ses raisons que la raison ignore" 

L'évidence est parfois criante. Parfois on a beau cherché la logique et les raisons qui sous-tendent nos sentiments, la raison peut-elle vraiment tout rendre intelligible? 

M. m'a dit : "Tiens les 6 mois. Il est lent à la détente. Si tu tiens les six mois, alors cela aura de la valeur à ses yeux. Tu auras déjà fait un pas vers lui."

Je ne sais pas exactement de combien de temps je vais avoir besoin pour me "débarrasser" de mon ressenti. Je pensais l'avoir fait mais non. Je m'en fiche. Ce n'est pas grave.

vendredi 1 mai 2015

Appeler un chat un chat, c'est manquer d'imagination...

Tourbillon positif. 

De l'énergie, de la joie, de l'espoir. 
Je vois clairement mon chemin en ce moment, je me sens animée d'un entrain fou. J'ai envie de bouger ma vie, d'en prendre le contrôle et d'assumer les choix que je fais. Même pour des choses anodines. Quand je décide de quelque chose, je marche droit et je tiens bon malgré toutes les distractions qui pourraient se trouver sur mon chemin. Je suis fière que cela. 
Fière de m'être remise à courir. D'avoir couru 15 km avec C. ce matin. 
Fière de prendre positivement les changements et les tournants de ma vie. 
Plus satisfaite de mon travail durant les épreuves écrites du concours. 
Je suis pleine d'espoir et j'ai la folie de croire que cette fois, c'est la bonne. Cette fois, je vais aux oraux et en septembre, je serai enseignante. J'ai hâte. Je me sens prête, je n'attends que cela. 
Je veux montrer ce que je vaux, nourrir ma pratique de mes expériences passées et apprendre encore et encore. 

Il pleut. C'est merveilleux, Je t'aime. 
Je ne me sens pas en manque d'hommes. Parce que je ne veux pas tous les hommes. 
Malgré moi, je vibre encore cela dit. D'une façon étrange et inexplicable. 
Comme une amicale passion. 

Dans la case J'm'en fous. 
Voilà ce que j'en fais. 

"Pendant que nous parlons, 
 Le temps jaloux a fui,
 Cueille l'aujourd'hui
 Sans te fier à demain"

Ces vers signifient pour trop de monde qu'il s'agit de vivre au jour et qu'il s'agit-là d'une invitation à se comporter comme si demain n'existait pas. Je ne suis pas d'accord. Pour moi, cela signifie qu'on ne sait pas de quoi demain est fait et que c'est pour cette raison qu'il faut apprécier l'instant présent dans tous ses probables: Prendre plaisir à sentir le vent sur sa peau, sourire à un rayon de soleil ou à être sous son parapluie alors que la tempête fait rage. 
It means : Let's make the most and the best of it. 

Cet après-midi, je fais un gâteau d'anniversaire. 
Love life. =)

lundi 30 mars 2015

Clap along If you feel like a room without a roof

J'ai passé un superbe week-end. Les hommes normaux courent toujours d autres lièvres. Dure réalité. Je suis malade. Amen.

dimanche 22 mars 2015

We just need somebody to lean on...

Je suis fatiguée de penser à lui, de taire ce que j'ai envie de dire. 
Je ne sais pas sur quel pied danser. En cet instant, j'aimerais qu'il me blesse, qu'il me brise. 
Je suis trop têtue pour tourner les talons si facilement. 
Je ne comprends "the easy way". 
J'ai d'autres choses à penser. 
J'ai le temps. 

Cela dit, je ne suis pas patiente. 
Je vais apprendre parce que dans tous les cas: 
Mon esprit l'a gravé trop profondément pour le faire disparaître en si peu de temps
On ne sait jamais, il pourrait changer d'avis. 

Je n'ose même pas faire référence à tout ce qui a traversé mon esprit.
Trop naïf, romantique, very Ted Mosby. 


Hey !
Have you met Ted? 

vendredi 20 mars 2015

Our place in This ?

Ce matin, samedi, j'écoute des musiciens norvégiens et je vais à la piscine. Hier, j'ai abusé. Sur le ton de l'humour mais abusé tout de même. Parfois, je ne sais pas comment gérer correctement le juste milieu entre ce qu'il me donne et ce dont j'ai soif. Difficile d'accepter cet état de choses. Cela dit, j'ai promis que je pouvais le faire et que je le ferai.
Plus facile à dire qu'à faire. La vertu s acquiert par la pratique, ais je lui quelque part. C est en pratiquant la cithare qu'on devient cithariste, en faisant des actes courageux qu' on devient courageux, en faisant des actes modérés qu'on devient modéré. Merci Aristote pour cette leçon de choses samedi matin. Je trouve que je ne m en sors pas trop mal. Pas toujours parfaitement bien mais pas trop mal. Il suffit de continuer ainsi.
Il doit avoir peur de moi. Je comprends tout à fait.

Jugaad..

Je ne veux pas de canard.

dimanche 15 mars 2015

#CML

Je vais me simplifier la vie. Cesser de vouloir tout analyser et tout contrôler. Je vais commencer à apprécier ce qui arrive à sa juste valeur. Chaque événement est une opportunité à saisir, une chance de découvrir et d'apprendre quelque chose de nouveau. Il fait beau et bon. 

On ne devrait jamais se priver de ce qui nous fait du bien
Tant que l'on garde l'objectif que l'on veut atteindre à l'esprit et qu'on tend vers lui, alors on peut faire ce qu'on veut. 

Les dimanches sont sans limite pour les audacieux. 

Ce matin, j'ai fait des grenouilles en origami pour mon stage en grande section. 
Je suis fière du résultat. Séance de maths du tonnerre en perspective. 

samedi 14 mars 2015

Amicalement vôtre...

Ce matin, je me suis éveillée avec un poids sur le coeur. Avec une blessure ouverte, désagréable, indésirable. J'ai juste eu envie de crier "Merde!" et toutes les autres insanités qui pouvaient me venir à l'esprit. Ce matin, j'ai un sentiment de vide, de solitude. J'ai une boule dans la gorge mais je n'arrive pas à me résoudre à laisser la pression s'échapper. 

Etre raisonnable et faire ce qui le plus logique. Je fais un viscéral rejet de ces termes, de ces sensations. Je hais sentir la limite, l'impossible, la fin du rêve et de l'imagination. Je hais ne pas comprendre, ne pas vouloir comprendre. 

Bref, sale matinée en perspective. Réunion, Boulot et Absence criante au creux du ventre. 
J'en reviens toujours au constat que je ferais mieux de me taire à peu près toutes les fois où je ressens l'envie de dire quelque chose de personnel, quelque chose qui me tient à coeur (au sens propre comme au sens figuré), quelque chose que je voulais taire au premier abord. 

Bah, voilà. J'ai encore raté une occasion de me taire. Le semaine dernière comme hier. 

Tout ça me fait penser à Zazie...
" J'écris sur ce que j'endure les petites morsures, les blessures. J'écris ma peine, mon manque d'amour. J'écris du coeur mais c'est toujours sur ce que je n'ai pas pu dire, pas su vivre, pas su retenir. [...] J'écris envers et contre tous, c'est toujours l'enfer qui me pousse à jeter l'encre sur le papier, la faute sur ceux qui m'ont laissé. Ecrire, c'est toujours revenir à ceux qui nous ont fait partir. On écrit pas qu'on manque de rien, qu'on est heureux, que tout va bien..."

Il me manque. Et forcément. Je lui ai dit. 
Reviens quand tu auras 27 piges Gamine! 
C'est ce que j'aurais du me dire avant d'ouvrir la bouche. 
Sinon, le concert, c'est chouette. 
Certaines personnes ont trouvé étonnant de voir sortir ma voix de mon corps parce que j'ai l'air "jeune et innocente". Bonne Blague. Les garçons ont bien ri. Jeune, ils sont d'accord. Innocente, par contre... 

jeudi 12 mars 2015

Where Did I go wrong ?

Un mal-être dont je n'aurais pas conscience.. voilà la théorie de R. C'est ce qui expliquerait mon manque de retenue de l'autre soir. Tout a débordé. Comment quelque chose de ce genre peut vivre à l'intérieur de moi sans que j en ai même conscience? Je me targue de me connaître si bien.. suis-je si perdue que j'en perds un regard affûté sur ma propre personne?

Je me suis sentie en sécurité entre ses bras. Pour la première fois depuis des mois, je me suis sentie protégée. Pour moi, il n'y avait pas d'ambiguïté, juste la conscience furtive d'un vide immense en moi. Je ne lui ai aucunement demandé de s'y jeter..

samedi 7 mars 2015

What a shame. What a path... What ?!

Je n'ai pas pris le temps d'écrire parce que je ne sais pas trop comment exprimer ce qui se passe, ce qui s'est passé. Il y a deux phrases et les vannes se sont ouvertes. Je n'avais pas été dans un été comme celui-ci depuis un bout de temps, sans savoir pourquoi ou du moins pas complètement. 

L’abcès est crevé. J'ai tout dit, tout avoué alors que je voulais me taire. J'ai voulu faire bonne figure mais impossible, mes yeux ont parlé pour moi. Et maintenant, je ne sais pas quoi faire. 

Je ne sais pas quoi faire.  
Je ne sais même pas si cela vaut la peine d'en parler, d'aborder le sujet. Mes objectifs restent les mêmes. 
Je dois juste prendre de la distance. Pour mon propre bien. 

What the hell !

Sacré soirée. Sacrée Nuit. 

Terrifiant. Incompréhensible. Sans ambiguïté. 
Mort dans l'oeuf. A faire tomber dans les oubliettes. 
The show must go on. 

jeudi 5 mars 2015

Wait 'til you're announced...

I just watched a movie that was quite moving. Some lovestory. The kind of movies girls usually like to watch. I loved it. Romance, Complicated relationships, waiting, fear, the kiss that never comes, the happy ending.. These are all the stuff that made me love Love and wait for it so unpatiently. I'm not sure these movies give us the best image of what we should be expecting because it is never as it seems. Never does it look as perfect as in these romances. But in the real life, it seems authentic. 

The movie just made me think a little bit about my life and my relationships and love. 
I've been talking a lot with R. who is quite romantic and old-fashionned about love and he pointed out for me something I already knew and have already written there. I'm looking for the right path right now, trying to create a new balance in my life. I've been smiling and being very happy, this is right. But I've been feeling alone and frustrated and so many other things. 

I lose control on my eating habbits sometimes, I talk too much, I have FOMO [fear of missing out] and I hold on every little peace of stability and security I can get. I've stamina but I don't know what to do with it sometimes. I would like to take my life in my hand and make it go the way I want to go and sometimes I wonder if I'm just not made for a very stable and controlled life. 

Lately, I've been struggling with some emotional issues and I don't really know how to handle them. Any person who actually read my articles would know about that. I've got a friend I really appreciate and I feel like somehow there is or could be something more than what we actually have. And it scares me because I am perfectly aware of the fact that I'm not ready to engage in a serious relationship. I wish I could but it's not how it is. Moreover, I don't want to risk hurting him anyhow or hurt myself in the process. So, I am waiting and hoping I'm making the right choice. Waiting will give me the time to figure out how I feel about my friend and maybe how he feels about me. 
I don't want to listen to other's babbling about it because none of them knows what is in my head. I don't feel trustworthy yet. I don't feel worthy of him at all, to tell the truth. 

Anyway, I will listen to R. for once and try to keep the distance a little bit harder than I am. To figure some things out like do I miss him, does he miss me? Will he ask for some news? Will he wish to spend time with me? 
Lots of mysteries. 

I don't want to rush into anything stupid. 
If you know him. Don't tell him. 

Oh, the movie btw is called "Love, Rosie"

mercredi 4 mars 2015

Combien de mots dans la phrase qu' on se jette à la figure? Combien de fleurs dans le vase pour refermer la blessure? Combien de guerres inutiles faut-il encore déclarer.... [Zazie parle à mon âme ce matin]

mardi 3 mars 2015

Chasseur de Belette, toutes voiles dehors!



Aujourd'hui, la vie reprend. 
Il faut que je me remette à écrire de la poésie, de la musique. Un jour viendra où on attendra que j'écrive à nouveau des paroles et alors il me faudra de l'inspiration. Qu'arrivera-t-il si je n'ai rien à écrire? 
J'ai toujours été habituée à écrire, depuis que j'ai treize ou quatorze ans. Cela dit, j'ai toujours écrit lorsque j'étais malheureuse ou torturée. Il faut avouer que j'ai été pas mal de tout cela jusqu'à ce que je rencontre J. 
Alors, j'écrivais des pages et des pages tous les jours, les mots coulaient comme de l'eau, comme du sable entre mes doigts. Tout ça sur le papier. 
Je n'avais pas besoin de réfléchir à ce que j'écrivais. A cette époque, cela ressemblait un peu à de l'écriture spontanée. D'ailleurs, je crois que c'est toujours un peu ce que je fais. Je ne réfléchis pas vraiment à ce que je vais écrire, peut-être un quart de seconde avant de l'écrire tout au plus. J'aime bien ce style jeté sur le papier, sur le clavier. Je le trouve authentique et d'ailleurs, je capte alors plus directement le fil de mes pensées. Je me rends compte que parfois certaines des choses que j'écris doivent être un peu étranges, décousues ou capillotractées. Mais lire mes mots, c'est un peu comme être branché sur la radio de mon esprit. 

Aujourd'hui, j'ai découvert avec stupeur que mon blog a été consulté 40 fois le 2 Mars. Hier. Je me demande qui peut le lire parce qu'en vérité sur tous ces yeux, je n'en connais que quelques paires. 3 ou 4 tout au plus. Il en manque un certain nombre pour le coup. Parfois, je me demande ce que pensent les gens de ce que j'écris. Je m'interroge, est-ce des personnes que je connais, qui sont importantes pour moi, sur qui j'ai déjà écrit? Ou alors sont-ce des inconnus tombés par hasard sur mes tribulations en tapant "tribulations" sur Google? Je crois que j'aurais peur d'écrire si ouvertement si je savais. Alors peu importe. 
Dans le secret de mon cœur, j'espère presque que certaines personnes le lisent et qu'ils en pensent du bien. 

Je suis plutôt fière de moi aujourd'hui. M. Staps a écrit ce soir en demandant quand j'allais l'inviter. Il a beau être très beau garçon. Je ne veux pas de ça. Je lui ai dit qu'il attendait quelque chose qui n'arriverait pas. Alors, il a demandé si je m'étais enfin décidé à ne plus le revoir. Ce à quoi j'ai répondu avec une demi-vérité (pour ne pas dire un demi-mensonge): qu'il fallait que je me concentre sur les choses importantes, comme le concours. 
C'est tout à fait vrai mais ce n'est pas que cela. Déjà, je n'avais aucune envie de le revoir, ce qui est en soi une raison plus que suffisante. Et puis, je me suis lancée dans un défi d'envergure: m'abstenir pendant 6 mois. Cela a fait rire beaucoup C. et cela fait beaucoup rire W. Qu'ils rient. Je vais véritablement le faire. Rien que pour prouver à toutes les personnes que j'ai rencontré depuis ma séparation que cette image qu'ils ont de moi n'est pas qui je suis. Je vais le faire également parce que je me le dois à moi-même et parce que d'une certaine façon, j'ai envie de voir comment T. va réagir au fait qu'il peut avoir confiance en moi, pas seulement comme amie, mais aussi comme une femme [c'est un petit aveu que cela. Je n'assume pas.]

Non. Je me le dois. 
Je suis déjà passée par cette phase d'insécurité, d'instabilité, de creux émotionnel que j'essayais de combler comme je le pouvais en me nourrissant d'illusions. Oui, je suis passée par là et c'est une situation qui ne m'a guère convenue à l'époque. Elle m'a vidé de mon énergie, de ma joie de vivre, de mon estime de moi, de tant de choses essentielles pour être quelqu'un d'entier. Je ne suis plus cette adolescente en constante recherche d'elle-même. Je sais qui je suis, mieux, j'aime plutôt la personne que je suis. Je me respecte et je parviens à me regarder dans un miroir, à me dire que je suis cohérente, le dedans avec le dehors. Il ne :me reste plus qu'à me débarrasser de l'importance que je donne au regard de l'autre, à son avis, à son approbation. J'ai voulu si longtemps entrer dans le moule et convenir à toutes les personnes que je croisais que cela est devenu un automatisme qui a la vie dure. Je dois m'en défaire. Les autres me renvoient seulement ce qu'ils voient de moi, comme un miroir le ferait. Enfin, un miroir déformant mais tout de même. Si l'image qu'ils me renvoient ne me plait pas, c'est que je donne pas la bonne image de moi et qu'il me faut en changer, changement de comportement. 
Il suffit d'assumer que je suis responsable de toutes les images qu'on me renvoie, plus ou moins. Il faut naturellement prendre en compte que la psyché de mes interlocuteurs a son propre fonctionnement et qu'il y a une forme d'interprétation du moi vu. Cependant, si j'ai face à moi des personnes plus ou moins stables sur le plan psychologique alors elles ne vont pas m'inventer une image sortie d'un mauvais film à l'eau de rose ou d'un mauvais film de boules. 
Bref ! Je m'égare un peu ce soir. 
Cette journée n'était pas une très bonne journée. Je ne me suis sentie que l'ombre que moi-même. Je sais parfaitement pourquoi et cela ne me plait pas du tout. Ce n'est pas que ça n'allait pas bien, juste que j'ai fait acte de présence plus qu'autre chose. 

J'en suis à une semaine. Plus que 5 mois et trois semaines. Jusqu'au 25 Août. 
C'est une drôle d'aventure. On verra. J'aime bien les Herausforderungen. 

Je croise les doigts pour qu'il s'agisse d'un mariage. J'ai envie d'être un +1. 
Je n'aime qu'à moitié qu'il m'appelle P. Bien que nous soyons très complices, ce n'est pas forcément un compliment. 

J'ai l'impression d'avoir fait beaucoup trop de confessions ce soir. 
Ce n'est pas vraiment magnifaique ça, ma chérie. 

dimanche 1 mars 2015

Elastic Heart, Dressed in Black..

Bon, bon, bon.
Je fais une pause. 
T. était une mauvaise idée. Le pire, c'est qu'une part de moi le savait depuis le début. Je ne veux pas construire de relation avec lui. Hier, il est venu me voir en concert. Quand je l'ai présenté aux garçons du groupe, il y a eu un malaise incroyable. Et là, le sentiment diffus que j'avais au creux de l'estomac s'est confirmé et imposé comme une évidence. 
June, tu ne peux pas faire ça, tu ne veux pas ça.. Pas avec lui. 

Alors je lui ai dit. Je fais n'importe quoi et je l'assume. 
Il est rentré chez lui et j'espère qu'il ne sera pas trop fâché avec moi, pas trop déçu. 
Je m'en veux de n'avoir pas mieux su, pas su tout de suite, que ce n'était pas une bonne idée. 
J'aurais voulu éviter tout ça. 

Je traverse un passage à vide ces derniers temps. Tout semble plus difficile, plus pénible. 
J'ai l'impression de le dire et de l'écrire pour la 100 eme fois mais il faut que je change des choses. 
Que je cesse de m'éparpiller dans ma vie. 
Je sais où je veux aller. J'ai un objectif. Alors quelles sont les routes les plus directes pour atteindre cet objectif. 
Du pragmatisme. Voilà. 
Je me suis rendue compte à quel point j'ai écrit ces derniers temps. Beaucoup trop pour pouvoir dire que ça va bien. Je n'écris que lorsque je suis perturbée, partagée. Seulement lorsque je vais mal. 
Je ne sais pas si je vais mal. Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas bien. 
Si c'était le cas, j'oublierais jusqu'à l'existence de ce "blog". 

Je ressens. 
J'ai besoin de temps. 
J'ai besoin de sortir de ma vie pour mieux faire corps avec elle. 

Quelque chose d'intense dans les yeux. 

vendredi 27 février 2015

Love is a noise..

T. est tellement étrange que cela en devient perturbant. Pour lui, écrire "Je t'aime", c'est juste dire un truc gentil. ^^
J'en ai fait des tonnes comme d'habitude et j'ai voulu vraiment en discuter avec lui hier parce qu'il fallait que ça sorte... Du coup, je crois bien lui avoir faire peur. Il m'a demandé: "Mais tu penses toujours autant et à tant de choses?!"
Il a presque pris un air désolé en me disant qu'il fallait que je me détende un peu.
Dire qu'on était aux thermes dans un bain à 37° C et que je n'étais pas stressée... Bon, j'ai peut-être un peu exagéré. Comme d'habitude. Call me Drama Queen... AGAIN and AGAIN and AGAIN ! c'est une vraie maladie!
Et ensuite, grand moment de frustration.. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait, ce que ça lui faisait tout mon blabla. Il semblait n'avoir pas vraiment d'avis, ni de choses à dire sur le sujet.
Pour quelqu'un dont le métier est de réfléchir et de trouver des solutions à des problèmes de construction... Il n'a pas été très créatif. Et moi, ça m'a drôlement tapé sur le système.
 
Bref, je ne sais pas où j'ai envie d'aller avec lui. J'ai de moins en moins envie d'aller ou que ce soit, je crois. J'attendais de voir et pour l'instant... ça ne m'emballe pas des masses.
 
Toujours cette recherche d'étincelles.
 
Sinon, peut-être qu'il faut vraiment que j'arrête de réfléchir, de parler de mes réflexions et tout ira mieux.
#tête-de-noeud
 
Je n'ose pas écrire ce qui me passe vraiment par la tête. Parce que j'essaie de l'anéantir. Les choses inacceptables ne doivent pas être dites et encore moins écrites, sinon.. ça va les rendre réelles et alors là, c'est le début de la fin.
I'm locking these bad and dark thoughts deep deep in my mind and maybe they will eventually go away, vanish, disappear..
I don't want to blow it all up.

jeudi 26 février 2015

Virginia Moon.

J'adore le travail de cette photographe <3

Trop d'hommes dans ma vie. J'y reviens encore et toujours parce que cela me pose question. S. pense que ce n'est pas le cas, que c'est normal de rencontrer des mecs si on est seule. Je n'en sais foutrement rien, personnellement. Je crois que l'image que mes amis masculins me renvoient n'est pas l'image d'une fille de petite vertu mais celle d'une drama queen. Je suis une drama queen. Je parle beaucoup et je brasse sûrement beaucoup d'air. C'est certainement ma propension à vouloir parler de tout, tout le temps avec animation qui donne l'impression à M. que je m'emporte toujours très vite pour tout. 
Je ne peux pas lui en vouloir de croire ça, parce qu'au final, c'est bien l'image que je renvoie, celle d'un nana qui est passionnée. 

Je suis passionnée oui. c'est vrai. Mais il me semble l'avoir déjà dit, ce n'est pas parce que je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas, tout le temps que cela veut dire que je n'ai rien d'autres en tête. 
Combien de fois par jour, un homme se retourne sur une belle femme dans la rue ? Combien de fois par jour, une femme regarde un homme en se disant qu'il est drôlement séduisant quand elle se balade dans la rue? 
On a des yeux non? et le monde est plein de belles personnes. Sous prétexte que je dis: " Ohlala, mon opticien, qu'est ce qu'il est canon" et cinq minutes plus tard: "Bon dieu, j'ai croisé un de nos voisins, je crois que je suis amoureuse! " que cela veut dire que je vais m'élancer à la charge de tous ces hommes. 
Et quand je me montre dessus qu'on m'ait posé un lapin deux fois de suite en deux jours, ce n'est pas pour autant que j'étais emportée. 

Il y a deux poids, deux mesures.

Je crois que cela fait un choc à mes hommes de colocataires de se trouver face à un cerveau de femme, si proche de sa bouche. Je me suis emportée deux fois depuis 6 mois. Une fois avec D. et une fois avec B. 
Et encore, c'est quelque chose que j'appelle l'espoir, la joie, l'envie de partager ce qui nous anime. 
Ce qui nous ramène toujours au même problème:
Je parle trop et trop souvent.

Je dois me taire. c'est toujours un des objectifs de mon carême. 
Je vais continuer de l'appliquer à mes colocataires pour commencer mais également à T. 
Il sait trop de choses et il est lui aussi pollué par cette sale vision qu'il a de la gente féminine à cause de ses peines de coeur. Je tiens particulièrement à épurer le regard qu'il a de moi, pour quelles raisons, ça, c'est mon affaire. 

C'est le carême et j'ai envie de me reprendre en main correctement et complètement. ce relâchement. Ça va bien deux minutes !